BMW X7, c’est l’Amérique !

C’est la plus grosse des BMW… Elle a été imaginée avant tout pour le pays de l’Oncle Sam et est d’ailleurs construite là-bas, dans l’usine BMW de Spartanburg, en Caroline du Sud. Le X7 étire sa tôle sur 5,15 mètres de long, 2 de large et presqu’autant de haut. Il se pose en concurrent du Mercedes GLS et du Range Rover LWB (à empattement long).

Le modèle dispose de sept places de série (ou six en option), pouvant toutes accueillir confortablement un adulte. Les sièges arrière se rabattent ou se redressent dans un joli (mais assez lent) ballet motorisé. Biberonné au régime américain, l’engin fait aussi le plein de porte-boissons, ceux de devant pouvant même être chauffés et réfrigérés.

Posé sur coussins d’air, le X7 se révèle confortable et particulièrement bien insonorisé grâce au double vitrage de série. Ce gros SUV est donc taillé pour les voyages et ses moteurs à six cylindres s’y prêtent (essence 40i de 340 ch et diesel 30 d de 211/265 ch ou M50 d de 400 ch). Ils sont associés à une boîte automatique à huit vitesses et une transmission intégrale. Le diesel  » de base  » convainc déjà par sa noblesse et ses performances. La tenue de route n’est certes pas très agile, mais se montre efficace au regard du gabarit. Côté prix, le X7 est très cher dans l’absolu, mais se situe dans la moyenne par rapport à ses concurrents, d’autant que l’équipement est riche (sellerie en cuir, toit ouvrant panoramique, GPS, suspension pneumatique, etc.).

En période de manifs pour le climat, certains voudront la peau d’un tel bahut. D’autres verront au contraire en lui la navette idéale permettant aux ministres de l’Environnement de voyager en groupe pour limiter leur empreinte carbone… Car au-delà des apparences, ce fort en gueule n’a rien d’un boit-sans-soif. Il associe l’esprit convivial du voyage à l’américaine et la rigueur allemande en matière de qualités routières et de finition. Le meilleur de deux mondes mis en boîte, en somme. Mais il est vrai que la taille du contenant n’est pas vraiment adaptée à notre continent…

Par Olivier Maloteaux.