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Année record pour Cambio, avec 3.000 utilisateurs supplémentaires
Nombre d’utilisateurs, nombre de véhicules, nombre de réservations: autant de facteurs en hausse en 2022, pour Cambio, qui fêtait l’année dernière ses 20 ans d’existence. « Les perspectives sont excellentes », selon son CEO.
Le système de voitures partagées Cambio a connu une forte croissance durant l’année 2022, et ce à tous les niveaux. Plus de 9.000 utilisateurs (contre 6.000 l’année précédente) ont ainsi rejoint le système. La flotte compte au total près de 63.000 membres et 2.100 véhicules (contre 1.800 en 2021).
Le nombre de réservations a lui aussi augmenté puisqu’il est passé de 683.028 à 792.428, soit une augmentation de 16 %. Selon les données de l’entreprise, il y a eu 31.620 véhicules en moins sur les routes belges l’an dernier grâce à ce système, sachant qu’une voiture Cambio en remplace 15 privées.
Globalement, Cambio poursuit sur la lancée des années précédentes, avec une croissance annuelle autour de 16%. « C’est encore mieux qu’en 2021, qui était déjà une année record », se félicite Frédéric Van Malleghem, directeur de Cambio Bruxelles. Pour celui-ci, le succès galopant de Cambio, en 2022, peut s’expliquer notamment par « la crise énergétique et plus précisément par les ruptures de chaînes d’approvisionnement et l’augmentation nette du coût des voitures ».
Plus généralement, « lors de périodes de crise, le partage est une solution évidente », analyse-t-il. Un tel succès laisse augurer « des perspectives excellentes pour les années 2023 et 2024″, confie à l’agence Belga le directeur. « On s’attend à une croissance de 15%, toutes régions confondues ».
L’entreprise fait face à de nombreux défis, tels que l’électrification d’une partie de la flotte ou encore le développement de l’innovation et la digitalisation. Le système de carsharing, lancé en mai 2002, met à disposition des véhicules 24h/24, que ce soit pour des particuliers, des organisations ou des sociétés. Ils sont disposés dans des stations fixes, à différentes places et dans plusieurs villes. L’utilisateur paie en fonction de l’utilisation (durée et kilomètres) sans avoir à se soucier de l’assurance, du contrôle technique ou de l’entretien et doit ramener le véhicule à la station de laquelle il est parti.