Alfa Roméo honore les femmes qui ont enrichi son palmarès
En ce lundi 8 mars de « Journée internationale de la Femme », Alfa Romeo tient à saluer ses pilotes de course qui ont porté haut les couleurs de la marque d’Arèse.
Bien loin des clichés déplacés au sujet du rapport entre la voiture et les femmes, Alfa Romeo a dévoilé de magnifiques photos des plus célèbres de ses pilotes. Du début du 20e siècle à nos jours, des femmes ont brillamment piloté les bolides emblématiques de la firme au Biscione.
Des exploits humains humains certains, ne serait-ce que pour le niveau de pilotage requis pour matriser les Alfa de course, mais aussi et bien sûr une prouesse supplémentaire que celle de s’imposer dans un milieu (malheureusement) très macho. Précurseur des pilotes féminines Alfa Romeo, la baronne Maria Antonietta d’Avanzo a fait ses débuts dans l’entre-deux-guerres. Pionnière du sport automobile italien, c’est une adversaire redoutable des meilleurs pilotes de l’époque, dont le jeune Enzo Ferrari. En 1934, Anna Maria Peduzzi remporte la classe 1550 de la célbre course des Mille Miglia avec sa propre 6C 1500 SuperSport. De son côté, Hellé Nice, pilote française, s’est illustrée en monoplace. Elle remporte la Ladies Cup en 1933 à Monaco.Autre pilote venue de France, la parisienne Odette Siko remporte sa catégorie aux 24 Heures du Mans de 1932 au volant de sa 6C 1750 SS. Dans les années 50, Ada Pace remporte 11 victoires en championnat de vitesse national, sur des Giulietta.
La seule femme à avoir remporté un championnat du monde sur quatre roues est Susanne Susy Raganelli, originaire de Rome, en karting 100cc en 1966. Plus proche de nous, en 1992, Tamara Vidali remportait le championnat italien de tourisme (Groupe N) sur une Alfa Romeo 33 1.7.On retient aussi ses prestations sur la 155 jaune en 1994, dans le même championnat.
La Belge Christine Beckers
Une Belge a également participé à l’histoire sportive d’Alfa Romeo : Christine Beckers, qui a notamment piloté un des plus célèbres (et difficiles) bolides italiens dans les années 60 : la GTA SA. Comme elle le dit elle-même : « la GTA-SA était vraiment un monstre automobile qu’il fallait dompter ! Mais bon, j’y suis arrivée ! » Christine Beckers n’a pas uniquement piloté ce modèle.
Elle se souvient de la 33/2 en Angola, ou de sa GTV dans la « Spingbok Series ». Toujours aussi passionnée de belles mécaniques, Christine Beckers s’adonne toujours – dès que les circonstances sanitaires le permettront – au pilotage automobile lors de manifestations internationales.
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