En 2023, les agressions ont été 2,5 fois plus élevées sur le réseau TEC qu'en 2015. © Belga

Au TEC, les agressions ont augmenté de 250 %: plusieurs raisons pointées du doigt

Entre 2015 et 2023, le nombre d’agressions sur le réseau TEC ont augmenté de 250%, passant de 56 à 150.

En 2023, les agressions ont été 2,5 fois plus élevées sur le réseau TEC qu’en 2015, rapporte Le Soir samedi, citant les chiffres communiqués par l’opérateur de transport public en Wallonie, confrontés à un mouvement de grève après des faits de violence.

Stéphane Thiery, directeur de la communication des TEC, détaille qu' »en 2015, on avait constaté 56 agressions sur l’année. Entre 2016 et 2019, ces chiffres ont légèrement augmenté. Puis il y a eu la crise du covid où tout s’est calmé. En revanche, en 2023, on est à 150 agressions. C’est 2,5 fois plus élevé ». Sur l’année, ça a représenté 15 équivalents temps pleins en arrêt de travail suite à ces agressions. Soit 15 chauffeurs en moins pour faire le travail, respecter les horaires, etc.

Le TEC insiste : les raisons de cette augmentation sont multiples et il ne faut stigmatiser personne. Mais le phénomène est indiscutable. D’abord parce que l’offre du TEC est plus grande aujourd’hui, statistiquement une augmentation proportionnée est donc logique. Autre fait statistique : les agressions n’ont plus seulement lieu là où il y a le plus de bus et plus de monde, dans les centres urbains, donc.

Enfin, d’après les constats, les agressions des bus et/ou de leurs chauffeurs ne sont pas l’apanage des seuls jeunes : « Il y a aussi une proportion relative d’agressions, mais plutôt verbales celles-là, de gens de la tranche 45-60 ans ».

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