La Flandre et la Wallonie envisagent un système totalement dématérialisé pour la future vignette automobile.
En matière de vignette automobile, la Flandre et la Wallonie – qui entretiennent « de nombreux contacts tant au niveau des administrations qu’au niveau ministériel » – envisagent un système totalement dématérialisé, a indiqué le ministre wallon de la Mobilité, François Desquesnes, interrogé mardi en commission du parlement régional par la députée Caroline Cassart (MR).
« En d’autres termes, il n’est pas question de mettre en œuvre des documents ‘papier’ pour attester l’autorisation d’accès au réseau soumis », a-t-il expliqué. Une solution de commande non-numérique de cette e-vignette sera toutefois prévue, via un numéro de téléphone de type 1718 par exemple.
Selon le ministre, « la piste privilégiée est de pré-référencer les numéros de plaques des véhicules légers avant l’utilisation du réseau », le contrôle s’effectuant grâce à des caméras de lecture de plaque de type ANPR et à des équipes de contrôle sur le terrain.
« Il s’agira probablement d’une vignette liée à une durée du droit d’usage qui, au choix de l’automobiliste, pourrait être de 1 jour, 10 jours, 1 mois ou 1 an. Il s’agit bien sûr d’exemples de modalité de mise en œuvre », a-t-il poursuivi.
« Les autres aspects de ce projet, porté par les deux grandes régions du Royaume, sont toujours en cours de discussion tant sur le plan technique que sur le plan politique », a enfin déclaré François Desquesnes.
