25% des Bruxellois pensent qu’il est envisageable de vivre sans voiture
La mobilité à Bruxelles, ce n’est pas un mince affaire. Selon une enquête de Bruxelles Mobilité, près d’un tiers des trajets en voiture dans la capitale pourraient être effectués autrement. Néanmoins, certains Bruxellois indiquent encore être obligés d’utiliser leur voiture.
Près d’un tiers des déplacements réalisés en voiture par les automobilistes bruxellois pourraient être facilement remplacés par un autre mode de transport, ressort-il d’une enquête publiée mardi par Bruxelles Mobilité. Pour un quart des répondants, il serait en outre envisageable de vivre sans voiture.
Parmi les 1.900 personnes interrogées, 37% se disent obligées d’utiliser leur véhicule plus de quatre fois par semaine, tandis que 26% affirment que la voiture n’est nécessaire que pour un à quatre de leurs déplacements. Enfin, pour 37% d’entre eux, l’usage d’un véhicule n’est nécessaire que pour un déplacement ou moins par semaine. Ces écarts fluctuent notamment en fonction de l’âge et de la situation familiale.
Parmi les ménages disposant d’un seul véhicule, 27% indiquent qu’il serait envisageable pour eux de vivre sans voiture. La plupart de ces répondants résident dans les quartiers situés à l’intérieur de la première couronne.
La difficulté du parking
L’enquête aborde par ailleurs les pratiques de stationnement des Bruxellois. Parmi les automobilistes interrogés, 54% garent quotidiennement leur voiture en rue. Les habitants du centre-ville et des communes de la première couronne éprouvent, de loin, le plus de difficultés à se garer. L’étude souligne également que 29% des Bruxellois qui disposent d’une place de stationnement privée garent souvent leur voiture dans la rue.
Sur base de cette évaluation, Bruxelles Mobilité recommande de concentrer les moyens à disposition sur certains grands projets, tels que l’aménagement des chaussées de Ninove et de Mons, tout en réduisant certains problèmes de sécurité routière et en améliorant l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
L’organisme bruxellois propose également de développer un service public de vélos en libre-service destiné à remplacer Villo!, dont la concession prend fin en 2026, ainsi que d’intégrer le poids des véhicules comme variable dans la tarification du stationnement et des taxes de circulation.