Loïc Finaz: «Pour exister vraiment, il faut privilégier le risque au bien-être» (entretien)

Vice-amiral et écrivain, Loïc Finaz fustige, dans Le Goût du risque, le primat de la sécurité sur la liberté. Et s’évertue à nous donner le goût de l’audace et du courage, «quoi qu’il en coûte».

Avons-nous perdu le goût du risque? Se vautre-t-on de nos jours dans la mollesse et la couardise? Avons-nous basculé dans une société de confort? A ces questions délibérément provocantes et vertigineusement complexes, Loïc Finaz apporte une réponse simple: oui! Univoque et radicale, elle a du moins le mérite de refléter le tempérament franc et ardent de ce vice-amiral et écrivain, familier de la haute mer, féru de cultures classiques et de vertus antiques. Dans Le Goût du risque (1), un court essai qui transpire la joie de vivre, coécrit avec Andrea Marcolongo et Patrice Franceschi, respectivement journaliste italienne et écrivain aventurier, il fustige, sans se payer de mots, le primat de la sécurité sur la liberté et l’air du temps contemporaine qui favoriserait la couardise. Il en veut pour preuves notre panique démesurée pendant la pandémie de Covid-19, notre inclinaison excessive au bien-être et au confort, ou l’abus administratif des normes qui étoufferait le monde économique et politique. A rebours de ce monde fade et insipide dont il dresse le portrait, l’ancien directeur de l’Ecole de guerre appelle de ses vœux une vie intense et s’évertue à donner au lecteur le goût de l’audace et du courage … «quoi qu’il en coûte».

Vous présentez votre essai comme «une charge sans concession contre l’air du temps qui fait du risque un ennemi à fuir en toute circonstance». Qu’entendez-vous par là?

Le risque fait partie de la vie. Il lui est même consubstantiel. Rien ne peut être entrepris sans prise de risque, aucune action ou pensée ouvrant des routes nouvelles ne peut être conduite. S’ils avaient refusé cette idée du risque, les Vikings n’auraient jamais quitté leurs fjords, Magellan serait resté à Porto et Christophe Colomb à Gênes. Andrea Marcolongo, Patrice Franceschi et moi-même sommes écrivains de Marine, membres de ce groupe fondé par Jean-François Deniau il y a 20 ans pour se mettre au service de la vocation maritime de la France et, plus généralement, des mers et des océans. Nous sommes des hommes et des femmes d’appareillage. L’acceptation du risque nous semble naturelle. Nous ne pouvons observer cette imposture de notre époque qui nous impose la croyance que le risque pourrait être à jamais banni de nos existences par des lois ou des réglementations, sans nous en insurger. Et l’écriture est notre arme. Ce livre est né de notre amitié, de notre vision du monde et de nos exigences communes.

Vous portez un jugement sévère sur notre goût du bien-être individuel et la «tyrannie du bien-être». En quoi et dans quelle mesure ce goût du confort est-il néfaste pour nos sociétés?

Le goût du confort… Pour préserver à tout prix un confort jugé indispensable à notre être profond (ou ce qui en tient lieu), nous avons évacué le fait principal de la condition humaine: le tragique contenu dans cette condition, la mort. Mais notre malheur ne viendrait-il pas de ce refus du consentement au tragique? Ne faudrait-il pas, bien au contraire, redevenir forts et sereins face à la mort. Même si cela pourrait être incompris dans une époque davantage attachée à réécrire l’histoire qu’à la comprendre. Tel serait pourtant le prix à payer pour la revivifier, cette époque inutilement effrayée.

A l’opposé, vous prônez un «bien-être actif»…

Pourquoi, en effet, laisser guider nos vies par l’injonction qui nous est constamment faite de nous consacrer à la seule quête du bien-être? Pour exister vraiment, ne peut-on rien nous proposer de plus exaltant que ce somnifère de l’action qu’est le désir de bien-être, doublé de ces soporifiques que sont le goût de la tranquillité et l’attrait du confort? Et si vivre était l’inverse du bien-être tel qu’on nous le vend, quelque chose comme préférer s’exposer à tout ce qu’offre la vie, ses périls compris, plutôt que de chercher à s’en protéger sans cesse? Bien-être passif (mais au résultat terrorisant) contre bien-être actif… Si nous étions contraints de choisir entre une vie courte mais bouillonnante ou une longue existence sans intensité, que ferions-nous? Est-il préférable de vivre au mouillage (mais les rades foraines finissent par être lassantes) ou de lever l’ancre pour croiser sur les océans malgré leurs tempêtes? Vaut-il mieux cingler vers les antipodes pour en explorer les rives ou subir les murs qui barrent l’horizon de nos fenêtres?

Vous invoquez Shakespeare pour soutenir que «la paix et la prospérité engendrent des nations de couards» …

Shakespeare affirme en effet que la paix et la prospérité engendrent des nations de couards. Terrible lucidité. Toutefois, ce cruel constat doit nous faire prendre conscience que le puits sans fond dans lequel nous entraîne la peur est bien la conséquence de faits incontournables: nous habitons la part protégée du monde, mais choisissons le plus souvent de l’ignorer. Le fléau concret de la guerre nous a été épargné depuis longtemps, mais nous nous satisfaisons de n’en avoir qu’une idée abstraite. Nous vivons dans des sociétés de surplus, mais nous décidons de nous en plaindre sans cesse. Le bien-être individuel est devenu l’horizon incontournable d’un égoïsme jamais vu. De tout cela il résulte, à nouveau, que la mort est devenue le grand tabou de notre temps. Tabou qui s’est transformé en totem inattaquable puisque la mort gâche la pleine jouissance d’un consumérisme se voulant modèle de vie. Voilà ce qu’il y a derrière cette lucidité de Shakespeare. Ce n’est en rien une attaque contre la paix et la prospérité, bien au contraire, c’est une exhortation à ne pas les dénaturer.

Vous vous appuyez, en partie, sur la période de la pandémie de Covid-19 pour illustrer notre perte du goût du risque. En quoi cette séquence est-elle révélatrice de notre peur du risque?

Je vous accorde qu’a posteriori, la critique est aisée. Savoir ce qu’il fallait faire n’était évidemment pas facile. Mais il faudra bien, si nous voulons éviter de reproduire les mêmes errements, s’interroger un jour sur la sidération que nous a légué cette pandémie planétaire, et tenter d’établir, lorsque les passions et les règlements de comptes se seront apaisés, la balance des dangers réellement encourus et des risques provoqués par nos contre-mesures qui auraient pu être plus pertinentes si nous y avions pensé plus tôt. Là encore, à force d’occulter un risque parce qu’il nous effraie, on ne se prépare pas à le traiter lorsqu’il s’invite.

Vous insistez sur le lien entre «risque» et «liberté». En quoi les deux sont-ils liés?

Il n’est aucune liberté sans risque. D’abord parce que le risque est partout dans nos actions (projets, entreprises, innovations…) qui sont les premières marques de notre liberté. Ensuite, parce que la liberté ne s’affranchit pas de l’inconnu. Or, nul ne peut prévoir ce qui n’est pas encore connu. Cette évidence exprime ce qu’est le risque dans son essence: une confrontation avec l’inconnu et ses mystères, un apprivoisement de la peur qu’il nous lègue. Considéré comme facteur de joie plutôt que source d’angoisse, le risque est ainsi le remède pour ne pas être troublé par cet inconnu et, par conséquent , chérir notre liberté. Sans son acceptation, il n’y a ni appareillage vers les horizons de nos désirs ou de nos nécessités, ni accostage aux rivages des îles lointaines ou de toute aventure.

«Nous vivons dans des sociétés de surplus, mais nous décidons de nous en plaindre sans cesse.»

Alors que l’accélération de nos rythmes de vie fait l’objet de plus en plus de critiques, vous appelez à «accélérer davantage».

En fait, il ne s’agit pas d’un appel à rendre plus folle encore la course en sac stérile de nombre de nos vies. Mais dans cette fuite du temps qu’est l’existence, presser le pas au fur et à mesure de l’écoulement des années est un meilleur élixir de jouvence que le transhumanisme. Presser le pas quand on sait où l’on va, n’est pas courir aux quatre coins de la basse-cour comme un canard sans tête.

Dans le même esprit provocateur, vous dites qu’il «faut chercher la bagarre».

Pour Alexis Zorba, le héros flamboyant de Nikos Kazantzaki, chercher la bagarre n’est en rien le goût du pugilat avec ses semblables. C’est en revanche une volonté quasi mystique de rechercher partout et toujours, à coups de poing s’il le faut, l’ensemble des possibles qu’offre l’existence. C’est faire jaillir la force et la beauté de la vie sans esprit de retour, sans regard en arrière. Chercher la bagarre, c’est simplement refuser de vivre à moitié. C’est le même élan vital que danser après l’échec.

Vous fustigez, tant sur le plan économique que politique, les normes, l’encadrement normatif, la «dictature des Li», pour reprendre votre formule. On pourrait vous objecter que vous prônez ainsi un libéralisme débridé, voire un libertarianisme décomplexé…

Ce serait nous avoir mal lus… Que nos bateaux pour canoter sur la Seine ou traverser l’Atlantique soient bien construits, que les jouets de nos enfants soient conçus pour les amuser sans les blesser, est louable. Cependant, la quête éperdue de sécurité de notre époque a perverti les intentions initiales. Comme si plus nous devenions prospères, plus nous nous faisions couards, obsédés par notre bien-être matériel et sa préservation quotidienne. Le canon tonne à nos frontières mais il est urgent de normer le temps de travail des militaires… Dérive aggravée par l’inflation d’une norme produite à jets continus par des organismes de plus en plus nombreux dont l’existence ne se justifie que par cette production démente. Dérive d’autant plus grave que, aussi pertinente soit-elle lorsqu’elle est édictée, toute norme finit par confisquer à son profit, inexorablement, le bon sens qui la portait initialement. Fatalité systémique de la norme qui dévoie tout pour sa propre survie et qui de moyen devient fin.

Vous semblez ériger des sociétés comme l’Ukraine, le Kurdistan et l’Iran comme des modèles de liberté. Dans quelles mesures peut-on s’en inspirer et en quoi incarnent-elles ce goût du risque?

Non, pas du tout, nous n’érigeons pas ces sociétés en modèle. Les travers de la société ukrainienne sont connus, et je ne vous parle même pas de l’Iran des ayatollahs… Mais les Ukrainiens ont décidé de se lever en masse pour leur liberté, et après leur défaite de 2014 ils ont transformé à une vitesse impressionnante leur société soviétique figée en un pays aux capacités de délégation et de prise de décision étonnantes. Au Kurdistan ou en Iran, on meurt aussi pour la liberté, les femmes les premières car, toujours devant, elles se moquent bien de leur sécurité.

La formule de «temps post-héroïques de l’Occident» revient souvent sous votre plume. Qu’entendez-vous par là?

C’est l’une des expressions favorites de Patrice Franceschi. Vous devriez lui poser directement cette question. Mais sa vie, et ses engagements surtout, y répondent en partie. Pour ma part, j’y vois un questionnement sur la capacité de notre époque, en Occident, à susciter l’héroïsme. Nos grands sportifs, nos popstars, nos célébrités de tout ordre ne sont pas des héros, loin de là… L’héroïsme procède de trois exigences fondamentales: le don, le sens et le courage qui guident d’ailleurs la prise de décision face au risque et son acceptation. La marque, probablement, de ces «temps post-héroïques de l’Occident», c’est justement la disparition de l’alliance du don, du sens et du courage.

A l’opposé, vous semblez suggérer que les adversaires de l’Occident sont prêts à prendre tous les risques pour parvenir à leur fin…

Qui sont-ils ces adversaires? Appelons un chat un chat (et Poutine, Xi Jinping ou Erdogan, des fripons, rajouterait Boileau). La Russie, hélas, a décidé d’être un ennemi. Poutine est prêt à tout pour parvenir à ses fins, en particulier pour conserver le pouvoir. L’attaque de l’Ukraine en est la démonstration tragique. Qui peut aujourd’hui sérieusement prétendre avec certitude qu’il s’arrêtera là? Des centaines de milliers de morts, y compris dans son propre pays, sont sacrifiés sur l’autel de sa démesure et de ses ambitions. Si la Chine n’est pas encore un ennemi déclaré, elle pourrait bien le devenir. Elle est, du moins, déjà un adversaire. Sa «conquête» de l’Afrique, ses rêves de nouvelles routes de la soie, son rachat des ports du monde, son espionnage systémique et sa volonté de préserver son système à tout prix auraient dû nous alerter depuis longtemps. Il faut juste espérer qu’elle deviendra vieille avant de nous avoir croqués. Même s’il est d’abord une menace pour lui-même, le monde islamique est aussi une menace pour l’Occident. Le simple fait qu’on ne puisse pas le dire en est déjà la preuve. Sans oublier les ressentiments du passé d’une grande partie du monde à l’encontre de l’Occident. En 1997, le sommet de Davos, qu’on ne peut soupçonner d’être un congrès altermondialiste, s’est terminé par une table ronde au cours de laquelle un représentant de chacun des continents devait pronostiquer à qui appartiendrait le XXIe siècle. En dépit du protocole qui ne le prévoyait pas, le ministre indien qui avait parlé pour l’Asie et expliqué que c’est à son continent qu’appartiendrait ce nouveau siècle, reprit la parole après les autres intervenants pour dire que ce siècle serait, plus que tout autre, un siècle de fer et de sang où ils viendraient nous écraser car nous n’étions que des Occidentaux décadents. Il fut salué par un tonnerre d’applaudissements interminables… Davos!

Est-ce la raison pour laquelle vous écrivez qu’«on n’est pas à l’abri d’un guerre»? Les risques d’un emballement militaire sont-ils sérieux, selon vous?

Nous vivons une période de profonds déséquilibres, avec une accélération du désordre. Deux ans de guerre en Ukraine déjà, bientôt six mois de guerre entre Israël et le Hamas, la guerre dans l’Artsakh (NDLR: la république du Haut-Karabakh) et les attaques contre l’Arménie, sans oublier les agressions turques au Kurdistan et ailleurs, les coups d’Etat qui se succèdent en Afrique, les gesticulations nord-coréennes, ou potentiellement plus graves encore les menaces contre Taïwan et leurs conséquences à l’échelle du monde… Le niveau de violence s’accroît. L’invasion de l’Ukraine procède d’une complète remise en cause de l’ordre international et de ses outils de régulation. Les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, et la réponse qu’Israël ne pouvait esquiver en sont aussi des avatars. Il est difficile d’imaginer un retour en arrière. Le multilatéralisme a explosé. Il ne renaîtra pas tout seul de ses cendres.

«Chercher la bagarre, c’est refuser de vivre à moitié. C’est le même élan vital que danser après l’échec.»

Quelles formes pourraient prendre ces menaces de conflit?

Terres habitées ou non, espaces maritimes, exoatmosphère ou cyberespace sont des théâtres de compétition, de conquête, de suprématie et d’affrontement… Les flux de matières premières ou de biens manufacturés comme les flux d’information, les sources de minerais ou de terres rares, les ressources agricoles ou halieutiques, mais aussi les lieux de vie, les littoraux, les détroits… sont convoités et revendiqués, voire récupérés (la mer de Chine en est un exemple triomphant pour les uns, cruel pour les autres). La probabilité de combats de haute intensité existe à nouveau. La prochaine guerre sera surprise, incertitude et destruction, bien loin des projections et des modèles. Oui, les risques d’un emballement militaire sont sérieux. Ce ne sont évidemment pas ces risques que nous chérissons dans notre livre. Mais là aussi, ne pas les regarder en face, sous prétexte que leur seule idée nous affole, nous coûterait très cher.

Dans le livre, vous avez une formule précise. Vous parlez des «nouvelles guerres de Troie qui viennent». Qui sont-elles?

Ce sont, de manière très concrète, ces conflits que nous venons d’évoquer. Mais la guerre de Troie est aussi le symbole de tous les conflits de l’humanité. La guerre demeure une métamorphose permanente et violente. Dans ce monde où se développent l’exacerbation des conflits, la contestation et la prédation croissante des espaces, la multiplication des dénis d’accès, les postures belliqueuses, elle restera un défi pour notre volonté. Sans occulter les quatre menaces qui assurément pèsent déjà sur notre siècle : le retour et la folie des empires, le choc de l’Islam et de la modernité, les conséquences des évolutions économiques et démographiques et, quatrième menace mais probablement la plus importante, les conséquences géopolitiques des bouleversements environnementaux. Sans oublier non plus que la guerre de Troie fut fratricide. Les Troyens étaient des Grecs eux aussi.

Vous parliez tout à l’heure du tragique comme consubstantiel à la condition humaine. Dans le livre, vous dites qu’il faut retrouver «la vertu positive du sens du tragique». Pensez-vous que le retour de la guerre sur le territoire européen, avec la guerre en Ukraine, y a contribué?

Le sens du tragique, on l’a vu, c’est d’abord notre capacité à regarder la mort en face. Sans l’appeler de nos vœux, bien évidemment, mais sans la fuir à tout prix. La guerre en Ukraine, à nos portes, sur le territoire européen, nous le rappelle. La question n’est pas tranchée: préférerons-nous être «plutôt rouges que morts», ou comme les Ukrainiens nous battrons-nous pour notre liberté? Le sens du tragique, ce n’est pas la résignation face aux malheurs collectifs ou individuels qui nous assaillent. Et encore moins la lamentation. Non, c’est la prise en compte lucide et courageuse de ce qui nous arrive pour d’abord en limiter les effets, puis dès que possible reprendre la main sur les événements et les plier à notre volonté pour rebâtir un monde meilleur. C’est parfois opposé à notre confort, souvent douloureux, rarement rapide, mais notre grandeur est là. Même si certains lui préfèrent leur servitude ou s’en contentent.

«Rien n’est perdu», ajoutez-vous. Quels sont les éléments qui vous donnent espoir et vous rendent optimiste?

Il existe heureusement suffisamment d’hommes ou de femmes de bonne volonté, ici ou là, dans toutes les tranches socioculturelles de nos sociétés, sur tous les continents, qui œuvrent dans leur sphère de responsabilité pour le bien commun. Ils combattent l’effondrement du monde, et même – je crois – nous font progresser. Notre livre n’a d’ailleurs pas tout exploré, il trace seulement des pistes de réflexion pour être une fenêtre sur un monde d’avant-garde, de dignité, d’espoir et de liberté. Un monde où soufflerait encore sur les crêtes une brise d’humour et d’ironie, détachement lucide et plein d’humanité, rempart contre l’émotion impulsive qui fait agir au détriment de la raison et craindre tout et n’importe quoi. Un monde de chemins, de carrefours et de rencontres où la curiosité et la connaissance remplaceraient dans nos vallées les barrières et les octrois. Humour, ironie, rencontres, curiosité et connaissances… antidotes supplémentaires pour lutter contre la crainte et tirer de cette thérapie complémentaire un plus bel usage du monde.

(1) Le Goût du risque, par Andréa Marcolongo, Patrice Franceschi, Loïc Finaz , Grasset, 144 p.

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