Ces dernières années, les gares de Bruxelles Nord et Bruxelles Midi ont été le théâtre d'agressions, souligne la N-VA.

La N-VA appelle à un sursaut politique pour améliorer la sécurité des gares bruxelloises

Interdiction de consommation d’alcool et de la mendicité, mise en place d’une taskforce… La N-VA présente un plan pour améliorer la sécurité aux abords des gares de Bruxelles-Midi et Bruxelles-Nord.

La N-VA appelle à un sursaut politique pour lutter contre l’insécurité entourant les gares au trafic international à Bruxelles. Le parti flamand a élaboré un plan qui comprend, notamment, une interdiction de consommation d’alcool et de rassemblement dans les gares et leurs environs, ainsi que la mise en place d’un poste de police permanent à la gare du Midi.

Ces dernières années, les gares de Bruxelles Nord et Bruxelles Midi ont été le théâtre d’agressions, parfois au couteau ou à l’arme à feu. Des incidents qui menacent la sécurité et le bien-être des voyageurs et des riverains, et nuisent à l’image de Bruxelles, souligne la N-VA.

Le parti flamand a élaboré un plan qui comprend l’interdiction par la Région bruxelloise de la consommation d’alcool, des rassemblements, de la mendicité et de l’installation de tentes dans les gares et environs, pendant la nuit. En outre, le plan comprend également une interdiction de la prostitution de rue et la limitation de la prostitution fixe à quelques zones définies.

La N-VA plaide également pour la mise en place d’une taskforce, via le conseil régional de sécurité, afin de renforcer la coordination entre les zones de police locales, la police fédérale, Sécurail et la police des chemins de fer. Le parti est aussi en faveur de l’installation d’un poste de police au sein de la gare du Midi et d’un renforcement de l’antenne de sécurité régionale au sein de la gare du Nord.

Les caméras installées au sein des gares devraient être intégrées au système de vidéosurveillance régionale afin de faciliter le partage des enregistrements avec la police, estime encore la formation politique.

La N-VA considère enfin, tout comme la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, qu’il serait opportun que le ministre-président de la Région bruxelloise, Rudy Vervoort, assure la coordination entre les différents acteurs en vue d’une approche intégrée.

La CEO de la SNCB, Sophie Dutordoir, a adressé la semaine dernière un courrier aux autorités fédérales, régionales et communales en leur demandant de renforcer tant la sécurité que la propreté autour de la gare de Bruxelles-Midi. Elle y plaide pour la désignation d’une instance unique assurant la coordination entre les différents partenaires impliqués et l’installation d’un commissariat de police à Bruxelles-Midi. Selon la SNCB, la situation dans et autour de la gare est aujourd’hui « dramatique » en matière de nuisances et d’incivilités.

Le cabinet De Croo s’implique dans la lutte contre les nuisances

Le cabinet du Premier ministre Alexander De Croo est partie prenante aux discussions concernant les nuisances constatées à la gare de Bruxelles-Midi. Celui-ci joue un rôle de coordination, visant à éviter les renvois d’ascenseur entre différents niveaux de pouvoir.

Le média bruxellois néelandophone Bruzz a appris que le chef du gouvernement fédéral avait convoqué lundi les différentes parties prenantes dans la lutte contre l’insécurité dans et autour de la gare.

Le Premier ministre Alexander De Croo a pris l’initiative lundi de réunir les différentes parties prenantes : des représentants de son cabinet ainsi que de l’Intérieur, de l’Asile et de la Migration et de la Mobilité. La Région bruxelloise et les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles étaient également impliquées, ainsi que la SNCB, précise Bruzz .

Le cabinet du Premier ministre joue ainsi un rôle de coordination. Les nuisances à Bruxelles-Midi constituent un problème aux multiples facettes qui doit être abordé par la coopération entre les différents niveaux de pouvoir, plaide-t-il. La première étape consistait à réunir tout le monde autour de la table.

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