
La baisse de la natalité se confirme en Belgique, avec des différences locales marquées
La natalité s’effondre, autant chez les femmes belges qu’étrangères, avec de grosses nuances d’une région à l’autre.
En Belgique, l’âge de la mère lors de la naissance de son premier enfant s’est stabilisé à 29,6 ans en 2022, ressort-il des données publiées lundi par l’office fédéral de statistiques Statbel. La baisse de natalité se confirme par ailleurs, avec une diminution plus marquée dans la capitale.
Parent à 29 ans et natalité en chute libre
L’âge moyen des mères belges au terme de leur première grossesse reste inchangé par rapport à 2021. La Wallonie voit toutefois cet âge progresser pour atteindre 29,3 ans. Les nouvelles mères flamandes sont, cette année encore, âgées de 29,6 ans. À Bruxelles, elles sont à peine plus jeunes qu’en 2021 avec leurs 30,8 ans. En 2022, c’est dans la province du Brabant wallon que l’on devenait mère le plus tard (31,1 ans) et à Charleroi que cet événement se produisait le plus tôt (avant le 28e anniversaire).
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En parallèle, la Belgique voit sa natalité poursuivre sa pente descendante. En 2022, le compteur affichait quelque 113.593 naissances, contre 110.198 naissances en 2023 (-3%). «Depuis le sommet atteint en 2010, et hormis un crochet en 2021 – dû au rattrapage partiel des naissances reportées en raison de la crise sanitaire -, la natalité n’a cessé de diminuer, dépassant ainsi le creux observé en 2002 (11.484 naissances) et atteignant un niveau jamais vu depuis 1942», expose l’office des statistiques.
Cette diminution reste particulièrement présente à Bruxelles (-5,1%) et en Wallonie (-4,8%). En Flandre, elle n’est plus que de 1,5% par rapport à 2022. Alors que la baisse nationale n’était visible que pour les mères de nationalité belge, on observe en 2023 une baisse de la natalité tant auprès des mères belges (-3,2%) que des mères étrangères (-2,3%) avec, ici aussi, une tendance plus marquée à Bruxelles et en Wallonie.