Waterloo: l’empereur Napoléon aux prises avec la maréchaussée
Scène surréaliste sur le site de la reconstitution de la bataille de Waterloo ce jeudi matin: Franck Samson, le « reconstitutionniste » qui endosse le costume de Napoléon, a dû négocier ferme pour en pas se faire embarquer sa voiture à la fourrière…
Pour le sosie officiel de Napoléon, avocat de profession, la journée de jeudi n’a pas été de tout repos, puisque avant même de lancer ses hommes sur les lignes du duc de Wellington, il a dû négocier pied à pied avec la police belge pour empêcher ce qu’on pensait dans un premier temps être sa voiture, mal garée, soit emmenée à la fourrière.
Une photo publiée sur le compte Twitter de Loïc Vigouroux, un Français qui se définit comme « passionné d’histoire », montre ce Napoléon en grand uniforme et coiffé de son bicorne, entouré de son état-major, en pleine discussion avec deux policiers chargés de régler la circulation. L’empereur n’a pas décroché son téléphone portable lorsque l’AFP a souhaité lui faire commenter l’information.
#waterloo2015 : l’empereur obligé de négocier avec la police belge ! Sa voiture est à la fourrière (véridique) pic.twitter.com/r6bX9KnE2F
— Loïc Vigouroux (@Corbulon59) 18 Juin 2015
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« Ce n’est pas la voiture de Napoléon qui a été dépannée » par la police
Après le buzz de cette photo sur Twitter, certains en ont conclu que l’Empereur voulait empêcher le dépannage de sa propre voiture, et qu’il y était parvenu. Ce n’est du tout la version donnée par la police. Le véhicule a bien été emmené, mais n’appartenait pas à l’avocat français qui joue le rôle de Napoléon, a indiqué la police jeudi soir.
« Jeudi matin très tôt, une équipe de la police a constaté qu’une voiture était stationnée en infraction à proximité du dernier Quartier Général de Napoléon, le long de la Nationale 5 à Vieux-Genappe. Comme il était tôt, les agents ont d’abord tenté d’identifier le propriétaire du véhicule pour qu’il le déplace lui-même. Mais après plus d’une heure de recherches infructueuses, il a été décidé de le dépanner. Ce n’était pas la voiture de l’Empereur, mais celle d’un de ses généraux », a précisé le commissaire Olivier Lozet, de la direction de coordination et d’appui Brabant wallon.
Malgré l’important périmètre mis en place autour du champ de bataille, seul huit véhicules ont été dépannés sur ordre la police dans la journée de jeudi. L’accent avait été mis en matinée sur la prévention, et ce sera encore le cas vendredi et samedi.
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