Surfer sous la neige, au-delà du cercle polaire arctique (en images)
Le site est particulièrement spectaculaire: vaste horizon ouvert et une succession de cimes enneigées dont les ourlets blancs plongent dans l’écume, de chaque côté de la plage.
Le spot, au-dessus du cercle polaire arctique, est situé à une latitude improbable qui la met au même niveau que le Nord de la Sibérie et de l’Alaska. Mais ses eaux restent praticables toute l’année grâce à l’influence du Gulf Stream, ce courant océanique chaud qui traverse l’Atlantique pour lécher le littoral norvégien.
» Les vagues sont meilleures l’hiver, c’est plus costaud, plus régulier « , dit Lisa Blom, 38 ans, qui gère un hôtel à une heure de route. » L’été, l’avantage c’est la lumière permanente. On peut surfer à n’importe quelle heure « .
» Les sensations en hiver, c’est ce que je préfère « , explique Unn Holgersen, vétérinaire de 32 ans installée à Svolvaer depuis un an. » Quand tu sors de l’eau congelée, que tu dois te changer hyper vite, réchauffer tes pieds dans une bassine d’eau bouillante, au coin du feu « , énumère-t-elle avec délice. » On profite de belles journées limpides, ensoleillées, il n’y a pas grand monde et puis le cadre… «
En 24 heures, les surfeurs de l’arctique peuvent vivre des expériences extraordinaires: faire du snowboard la journée, surfer le soir, admirer les aurores boréales la nuit. Comme celles d’un vert irréel qui ont illuminé le ciel de mars.
Un surfeur porte sa planche en sortant de l’eau. 11 mars 2018, îles Lofoten, au nord de la Norvège, au-delà du cercle polaire arctique, là où la température descend jusqu’à -13°C et où la température de l’eau est de 4°C.
Un surfeur prend une vague.
Un surfeur sort de l’eau sous la neige à Unstad, dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège.
Un surfeur prend une vague après une chute soudaine de neige.
Lisa Blom, 38 ans de Suède, manager dans un hôtel à Kabelvag, pose à Svolvaer, dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège. « Le surf, c’est la vie. C’est indispensable. C’est pareil pour moi que de respirer, de manger, de dormir, d’être avec ma famille. Il y a des vagues de qualité ici. Quand tu ne surfes pas il y a des tas d’autres choses à faire : randonnée, ski, kayak, paddle, pêche… Lofoten est comme un grand terrain de jeu pour adultes ».
Nils Nilsen, 26 ans, est employé dans un atelier de pêche, pose en face de cabillauds de l’arctique à Henningsvaer, dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège. « Surfer m’apporte de la sérénité, de la tranquillité d’esprit. Le principal, c’est ça. Bien sûr, c’est aussi un défi personnel je suppose. Peu importe la saison, si j’ai le temps je suis dans l’eau ».
Des planches de surf sur une plage après une leçon.
Solmoy Austbo, de Norvège, pose après une session de surf.
Une surfeuse porte sa planche en sortant de l’eau sous la neige.
Un surfeur prend une vague après une chute soudaine de neige.
Un surfeur prend une vague.
Aurores boréales, 9 mars à Utakleiv, au nord de la Norvège.
Myrtille Heissat, de France, fait du paddle sous les aurores boréales.
Aurores boréales, 9 mars à Utakleiv.
Un surfer admire les aurores boréales.
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