Un surfer admire les aurores boréales, 9 mars 2018, à Utakleiv, au nord de le Norvège, dans les îles Lofoten. © OLIVIER MORIN / AFP

Surfer sous la neige, au-delà du cercle polaire arctique (en images)

Le site est particulièrement spectaculaire: vaste horizon ouvert et une succession de cimes enneigées dont les ourlets blancs plongent dans l’écume, de chaque côté de la plage.

Le spot, au-dessus du cercle polaire arctique, est situé à une latitude improbable qui la met au même niveau que le Nord de la Sibérie et de l’Alaska. Mais ses eaux restent praticables toute l’année grâce à l’influence du Gulf Stream, ce courant océanique chaud qui traverse l’Atlantique pour lécher le littoral norvégien.

 » Les vagues sont meilleures l’hiver, c’est plus costaud, plus régulier « , dit Lisa Blom, 38 ans, qui gère un hôtel à une heure de route.  » L’été, l’avantage c’est la lumière permanente. On peut surfer à n’importe quelle heure « .

 » Les sensations en hiver, c’est ce que je préfère « , explique Unn Holgersen, vétérinaire de 32 ans installée à Svolvaer depuis un an.  » Quand tu sors de l’eau congelée, que tu dois te changer hyper vite, réchauffer tes pieds dans une bassine d’eau bouillante, au coin du feu « , énumère-t-elle avec délice.  » On profite de belles journées limpides, ensoleillées, il n’y a pas grand monde et puis le cadre… « 

En 24 heures, les surfeurs de l’arctique peuvent vivre des expériences extraordinaires: faire du snowboard la journée, surfer le soir, admirer les aurores boréales la nuit. Comme celles d’un vert irréel qui ont illuminé le ciel de mars.

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