Suivre le Père Noël lors de sa distribution de cadeaux
Le Père Noël a commencé dimanche par l’Asie et l’Océanie sa tournée mondiale pour distribuer des cadeaux, montre le site internet du Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (Norad), qui traque ses déplacements chaque année.
Parti de sa base du Pôle Nord, le traîneau de l’homme en rouge survolait le Japon à 14H03 GMT après avoir rapidement remonté l’Australie. En quelques heures, tracté par neuf rennes visibles en 3D sur le site, le Père Noël a déjà distribué un milliard de cadeaux, selon le compteur du Norad.
Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord avait institué en 1955 une ligne téléphonique ouverte aux enfants. Puis il a créé des années plus tard ce site (www.noradsanta.org) pour suivre, en huit langues, la position en temps réel de la plus célèbre barbe blanche. Des bénévoles répondent chaque année aux appels téléphoniques des enfants. Et un compte Twitter, @NoradSanta, informe également sur les moindres faits et gestes du Père Noël.
Cette traque du Père Noël est devenue une telle institution aux Etats-Unis que le président Donald Trump et son épouse Melania, en vacances en Floride, ont participé à quelques communications téléphoniques dans l’après-midi. « De quel cadeau as-tu le plus envie ? », a demandé le président à un petit garçon. « Des cubes de construction ? C’est ce que j’ai toujours aimé moi aussi », a assuré Donald Trump au gamin.
Son épouse Melania a pris elle aussi des appels, demandant à un jeune interlocuteur s’il savait où se trouvait le père Noël à l’heure où ils parlaient. « Dès que tu iras au lit dormir, le père Noël viendra », lui a assuré Melania Trump.
L’origine de cette opération du Norad, dont la mission est par ailleurs des plus sérieuses, remonte à six décennies, lorsque la chaîne de grands magasins Sears avait placé une annonce dans un journal local du Colorado, proposant d’appeler directement le Père Noël au numéro indiqué dans la réclame. Mais, à cause d’une erreur d’impression, le numéro indiqué était, en réalité, celui du téléphone rouge du Norad.
D’abord désarçonné lorsqu’il se retrouva en ligne avec un jeune garçon lui demandant s’il était bien « Santa Claus », l’officier de service ce jour-là, le colonel Harry Shoup, se prit au jeu. Il donna instruction à ses hommes de donner des informations sur la localisation du Père Noël et appela même une radio locale pour annoncer avoir vu un objet étrange dans le ciel.
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