
Les 10 espèces les plus étonnantes découvertes en 2014
Les universitaires ont dû, pour cette nouvelle édition, réaliser leur sélection parmi 18.000 animaux ou végétaux. Le jury a donc procédé à une sélection minutieuse et s’est laissé séduire par des spécimens originaux de par leur aspect extérieur, mais aussi de par leur comportement.
Depuis la création du classement, plus de 2 millions d’espèces ont été répertoriées par l’université. Quentin Wheeler, le directeur du Suny College of Environmental Science and Forestry et créateur du classement, estime qu’il resterait encore sur Terre quelques 10 millions d’espèces à découvrir.
Cette plante, qui vit entre 1400 et 1750 mètres, a été sélectionnée pour ses tubercules, qui lui donnent une apparence de corail. Ne pouvant profiter de la photosynthèse, faute de chlorophylle, ce parasite puise l’intégralité de cette substance dans ses aliments. Seulement une cinquantaine de spécimens ont été découverts et ce à un endroit très restreint géographiquement parlant, ainsi le végétal a directement été classé « espèce en danger ».
C’est pour sa capacité à fuir que cette araignée a été choisie. Si elle ressent une menace persistante, elle se mettra à courir pour ensuite se replier en boule afin d’augmenter sa vitesse. Sa stratégie est également intéressante puisque l’araignée décide l’attaque en se dirigeant droit vers son prédateur.
Son nom latin représente parfaitement la bizarrerie de l’espèce. Avec ses 11 millimètres de haut et ayant l’apparence d’un champignon translucide, muni d’une bouche, personne n’avait jamais vu une telle créature. Se rapprochant de la famille des cnidaires (coraux, méduses, etc.), le « mystérieux nouveau venu » qui semble être resté très primitif, vit dans les profondeurs (1000 mètres).
Surnommé le « Poulet de l’enfer » par les scientifiques, cet animal, de 3,5 mètres de long et 1,5 mètre de haut, a disparu du Nord des Etats-Unis il y a 65 millions d’années. Contemporain du tyrannosaure, l’animal pesait entre 200 et 300 kilos. Trois squelettes ont été découverts dans le Dakota du Nord et Dakota du Sud. La bête a quelques caractéristiques surprenantes: des plumes, un bec de perroquet et des os creux. Elle se nourrissait principalement de végétaux et de petits animaux.
Habituellement, une grenouille pond des oeufs qui se transforment en têtards. Mais apparemment, ce n’est pas le cas pour toutes les espèces de grenouilles (6000 environ). Ce batracien indonésien pond directement de petites larves ! Celles-ci se développent d’abord dans le corps de la mère.
Cette guêpe, toute noire, se caractérise par la façon dont elle protège ses petits. La femelle dépose ses oeufs dans une tige creuse qu’elle a cloisonnée. A la naissance des petits, chacun aura donc une chambre et… une araignée que la mère tue et offre à sa progéniture. Pour être certaine que le petits soient bien protégés, elle referme la tige creuse à l’aide de cadavres de fourmis, ce qui permet ne pas détecter l’odeur des larves.
Cette limace étonne par sa beauté, qui n’est pas une caractéristique habituelle de cet animal… Celle-ci vit dans les mers chaudes et peu profondes du Japon. A la fois bleue, rouge et dorée, elle se nourrit de micro-algues qui lui permettent de réaliser sa photosynthèse et lui apportent les nutriments dont elle a besoin.
Les phasmes sont connus pour leur capacité à se camoufler, leur corps ressemblant à une brindille de bois. Pourtant le phasme géant, comme son nom l’indique, a plus de mal à se cacher avec ses 23 cm de long. Il vit dans la région de Tam Dao, au Vietnam.
Alors que des scientifiques assistaient à une fête de Noël dans le Nord du Brésil, ils ont remarqué une plante un peu particulière. Habitués à la plante, les villageois l’avaient utilisée afin de décorer une scène de la Nativité. Le Bromelia, avec ses feuilles vertes aux piquants rouges et sa floraison hivernale, n’avait jamais été répertorié.
Le poisson-ballon, qui vit dans les eaux japonaises, vient d’être découvert. L’espèce serait à l’origine de dessins géométriques repérés sur le sable des profondeurs il y a vingt ans par des scientifiques. Ces jolis dessins symétriques de deux mètres de diamètre serviraient en réalité à attirer les femelles.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici