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Le train comme salon d’écriture

Le Vif

Aux États-Unis, la compagnie nationale de chemins de fer Amtrak propose aux écrivains une résidence mouvante pour les longs trajets. Une idée pour la SNCB ?

Il ressort d’une enquête qu’un navetteur lit trois fois plus de livres qu’un citoyen lambda. Cela est certainement dû aux longs trajets et aux temps d’attente qui peuvent se révéler interminables, mais pas seulement. En effet, selon 75 % des passagers, le train est un endroit très agréable pour lire. À condition de pouvoir s’assoir bien sûr.

Un lieu mouvant et figé à la fois

Le train n’est pas qu’un endroit prisé des lecteurs, c’est aussi un lieu où les gens aiment écrire. C’est sur base de ce constat, aidé en cela par la déclaration d’écrivains qui révèlent que le train est leur endroit de prédilection pour écrire, que la compagnie américaine Amtrak a décidé de dédier un espace à l’écriture dans ses trains longue distance.

Le fait d’écrire dans le train semble être libérateur justement parce que l’espace est exigu. Tout est à sa place et qu’il n’y a que peu de motifs d’éparpillement. Et si le voyage a un début , il a surtout une fin: l’heure de l’arrivée en gare. Sorti du quotidien, on peut se laisser emporter par l’impulsion créatrice jusqu’au terminus.

Le prochain écrivain à tenter l’expérience est Alexander Chee qui va rejoindre Portland en Oregon depuis New York. Un voyage qui devrait lui prendre quelques 80 heures rien que pour l’aller. Des distances que la SNCB ne peut concurrencer, à moins qu’il n’y ait vraiment de l’abus sur les retards.

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