La dernière lubie d’une star : cloner son chien
L’artiste américaine Barbra Streisand a révélé avoir cloné sa chienne, pas seulement une fois, mais deux. Reproduire à l’identique son animal chéri semble être la dernière lubie des ultras riches. Mais la technique pourrait bientôt être de plus en plus abordable.
Dans un entretien publié mardi par le magazine Variety, la chanteuse, actrice et réalisatrice explique avoir récupéré des cellules dans la bouche et l’estomac de sa chienne Samantha mourante. Le chien âgé de 14 ans appartenait à la race Coton de Tuléar –de petits chiens avec un poil cotonneux. Il est décédée l’an dernier. Ses clones s’appellent Miss Violet et Miss Scarlett, ainsi nommées en raison de la couleur dont les a habillées Barbra Streisand en les ramenant chez elle pour les distinguer.
« J’attends qu’elles grandissent pour voir si elles ont ses yeux marron et son sérieux », a ajouté Barbra Streisand, âgée de 75 ans et couronnée à deux reprises d’un Oscar. Elle a également une troisième chienne, qui n’est « que » la cousine de Samantha et qu’elle a nommée Miss Fanny. Au-delà de la nouvelle, un chouïa kitsch, se dessine une tendance qui l’est nettement moins.
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La pratique du clonage des animaux de compagnies est en effet de plus en plus tendance parmi les nantis ce monde. Un business juteux qui embrasse une technique qui ne cesse de se perfectionner et qui n’est pas encore très régulée. Sooam Biotech, une société sud-coréenne, était parmi les premiers à se lancer sur le marché en 2015. Le premier chien officiellement cloné est né l’année suivante. Ce Jack Russell avait coûté, à l’époque, 100 000 dollars. 600 chiens auraient été clonés par l’entreprise. Depuis la société américaine ViaGen, concurrence oblige, a fait baisser les prix à 50 000 dollars ( soit 41 000 euros) pour un chien et 25 000 dollars (20 000 euros) pour un chat. En cas de doute, on peut aussi effectuer une sauvegarde génétique de son animal chéri pour 1300 euros.
Cette vidéo explique comment on clone un chien:
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On utilise des cellules du chien prélevées via une biopsie. La procédure peut être réalisée jusqu’à une dizaine de jours après la mort de l’animal à condition qu’il ait été conservé au frigo précise l’entreprise américaine Viagen Pets. Ensuite, on insère le noyau (qui contient le génome complet du chien) dans des ovules non-fécondés et sans information génétique prélevés sur une chienne donneuse. Pas de spermatozoïde, puisque la fusion et la division cellulaire sont déclenchées par stimulation électrique. On réimplante ensuite l’embryon chez une chienne porteuse. Si tout se passe comme prévu, un chiot nait 60 jours plus tard.
Il faut savoir qu’un clone n’est pas un double identique. Il peut y avoir des mutations. Un clone est plutôt comme un vrai jumeau. Sa personnalité peut ne pas être la même puisque le tempérament n’est qu’en partie déterminé par la génétique, tous comme certaines caractéristiques. Il peut, par exemple avoir un pelage, différent.
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