Des années plus tard, le New York Times publie la nécrologie de femmes célèbres
Le New York Times a réparé une injustice en publiant jeudi la nécrologie de quinze femmes célèbres que le quotidien américain n’avait pas pris la peine de diffuser à leur décès, pour célébrer la 41e journée internationale des droits des femmes.
La romancière britannique Charlotte Brontë (1855), la poétesse américaine Sylvia Plath (1963), devenue une icône du féminisme, ou encore la photographe Diane Arbus (1971) font partie de ces célébrités qui avaient été « négligées » par le grand journal new-yorkais.
« Depuis 1851, les nécrologies du New York Times sont dominées par les hommes blancs. Aujourd’hui, nous ajoutons les histoires de quinze femmes remarquables », a expliqué le quotidien.
La « vaste majorité » des personnalités publiées dans cette rubrique concernaient des « hommes, en majorité blancs (…) Même ces deux dernières années, environ une sur cinq était une femme », a précisé le journal, soulignant que la sous-rubrique « Négligées » reviendrait régulièrement.
Outre Brontë, Plath et Arbus, le Times a publié jeudi celles de douze autres femmes dans son édition internet.
On compte Ida Wells, une journaliste noire qui a fait campagne contre les lynchages de Noirs dans le sud des Etats-Unis au début du XXe siècle, la poétesse chinoise féministe et révolutionnaire Qiu Jin, Mary Ewing Outerbridge, qui aurait introduit le tennis aux Etats-Unis dans les années 1870, ou Madhubala, légende de Bollywood dont le destin « reflétait celui de Marilyn Monroe ».
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