Vague de chaleur: l’OMS appelle à lutter efficacement contre la crise climatique
Alors que l’Europe suffoque, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle à prendre davantage de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
Alors que la chaleur écrase une grande partie de l’Europe du Sud et de l’Est, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle quelques conseils pour la rendre plus supportable, tout en appelant à lutter plus efficacement contre la crise climatique.
L’année dernière, plus de 60.000 personnes sont mortes en raison de la chaleur extrême en Europe, selon de nouvelles estimations récemment publiées par la revue scientifique Nature. C’est trois fois plus que ce qui avait été estimé précédemment. « Alors que notre planète continue à se réchauffer, ce chiffre augmentera chaque année », souligne l’OMS.
Son bureau européen rappelle quelques conseils, dans le cadre de sa campagne #KeepCool, pour soulager la sensation de chaleur. Parmi ceux-ci, il est notamment recommandé de rester à l’abri, de ne pas laisser d’enfants ou d’animaux dans des véhicules en stationnement, de passer au moins deux à trois heures de la journée dans un endroit frais, de garder sa maison fraîche, son corps frais et hydraté et de prendre des douches ou des bains froids. Il importe également de boire de l’eau régulièrement, mais d’éviter les boissons sucrées, alcoolisées ou contenant de la caféine.
Pour le directeur du bureau européen de l’OMS, le médecin belge Hans Kluge, « nous devons non seulement nous adapter à cette nouvelle réalité cet été, mais aussi nous tourner vers les années et décennies à venir. Il est urgent de prendre des mesures régionales et mondiales pour lutter efficacement contre la crise climatique, qui constitue une menace existentielle pour l’humanité. »
Au début du mois, les États membres de la région européenne de l’OMS ont adopté la déclaration de Budapest en Hongrie. A travers celle-ci, ils se sont notamment engagés à s’attaquer « aux dimensions sanitaires du changement climatique ».
L’OMS compte également sur la participation des jeunes pour pousser les États à mieux lutter contre la crise, car « ils sont concernés par les problèmes climatiques et qu’ils débordent souvent d’idées et de solutions », a ajouté M. Kluge.