Tondre un dimanche ou jour férié? Voici les communes qui l’autorisent ou l’interdisent (carte interactive)
Démarrer la tondeuse un dimanche ou jour férié est accepté dans certaines communes wallonnes, parfois sous strictes conditions horaires. À Bruxelles, par contre, les machines doivent rester au repos. Tour d’horizon.
Les pluies abondantes et le soleil qui a enfin (un peu) pointé le bout de son nez ont peut-être transformé certains gazons en jungle. Pour ceux qui refusent de laisser pousser un brin d’herbe plus haut que l’autre, la tentation sera grande de profiter de ce 15 août, jour de congé, pour tondre.
Avant d’actionner sa machine, il faudra débroussailler les règlements généraux de police (RGP) en vigueur pour s’assurer de pouvoir tondre en ce jour férié, assimilé à un dimanche. Car de nombreuses communes ont fait de la quiétude et du silence les indispensables compagnons des jours de relâche.
Le point spécifique concernant les tondeuses, tronçonneuse, motoculteurs ou engins actionnés par moteur se retrouve en général sous l’intitulé de « lutte contre le bruit » des RGP. Il reprend les choses permises et celles qui tombent sous l’interdiction, étant assimilées à du tapage nocturne ou diurne.
À Bruxelles, les règles sont claires dans les 19 communes: la tonte est interdite le dimanche. En Wallonie, la situation est plus nuancée. Une petite partie des communes interdisent la tonte et autres engins le dimanche ou lors des jours fériés. Mais la toute grande majorité l’accepte… parfois avec des restrictions horaires très précises. Il peut s’agir de deux heures de tolérance juste avant midi ou quelques heures en fin de journée.
Quelques dérogations et du bon sens
Les agriculteurs ne sont pas visés par ces conditions, de même qu’en cas de force majeure il est possible de malgré tout utiliser des engins motorisés, précisent certains règlements. La tonte de la pelouse n’étant évidemment pas une urgence, elle ne saurait se justifier comme telle. Il est également parfois possible de demander une dérogation au bourgmestre.
Il s’agit principalement pour les communes de contrôler le bruit et de maintenir la tranquillité des habitants, en évitant les bruits ou tapages causés sans nécessité. L’excès de décibels étant l’une des incivilités parmi d’autres qui peuvent empoisonner la vie de ceux qui le subissent.
La courtoisie fait les bons voisins et certaines zones de police n’hésitent d’ailleurs pas à (re)communiquer sur les règles en vigueur. Sur leur page Facebook, certaines complètent le règlement avec des conseils de bon de sens, comme le respect des siestes chez les bambins, quand bien même tondre serait autorisé. La pelouse peut bien attendre. Le sommeil, en revanche, c’est sacré.
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