Réchauffement climatique: les pays pauvres veulent un fonds pour couvrir les dégâts
Les pays les plus pauvres réclament que l’indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique figure haut dans l’agenda de la Conférence mondiale de l’ONU sur le climat (COP27), indique une déclaration de ce groupe réuni mercredi à Dakar.
Au même moment, deux hauts responsables gouvernementaux du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC) participant à la conférence ont refusé d’une même voix que leur pays renonce à l’exploitation future du pétrole et du gaz sous la pression des pays industrialisés au nom de la lutte contre le réchauffement.
Des ministres et des experts du Groupe des pays les moins avancés (PMA), environ 45 pays principalement africains et asiatiques, se sont réunis cette semaine dans la capitale sénégalaise pour adopter une position commune en vue de la COP27. Une autre réunion des ministres africains est prévue jeudi, à laquelle est attendu l’émissaire américain pour le climat John Kerry.
Différents intervenants ont insisté sur la part minime prise par leurs pays aux émissions globales de gaz à effet de serre et sur le tribut disproportionné qu’ils paient. « Les évènements tels que les inondations, l’érosion côtière, les pluies hors saison… Quand ces évènements surviennent de manière imprévisible avec des intensités parfois extrêmement élevées, les pays sont laissés à eux-mêmes », a déclaré devant la presse le ministre sénégalais de l’Environnement Abdou Karim Sall. « Il est devenu impératif qu’un fonds soit mis en place qui prend en charge les pertes et dommages, notamment dans les pays les moins avancés« .
La déclaration finale de la rencontre exprime « l’importance cruciale de la mise en place d’un mécanisme de financement pour faire face aux pertes et dommages« .
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