En Flandre, une étude exploratoire visant à détecter la présence de PFAS a déterminé la nécessité d’un assainissement pour au moins 49 sites. Des lignes directrices selon le degré de contamination ont été énoncées.
Au moins 49 sites en Flandre nécessitent un assainissement du sol en raison d’une contamination aux PFAS, a indiqué l’Agence flamande en charge des déchets (Ovam) en se basant sur les résultats préliminaires d’études de sols réalisées sur des sites à risque.
En 2021, plus de 800 sites potentiellement contaminés par l’utilisation de mousse anti-incendie contenant des PFAS ont été identifiés. Plusieurs autres endroits ont été répertoriés comme sites à risque, notamment aux alentours de l’usine de l’entreprise 3M à Zwijndrecht.
Une étude de sol exploratoire visant à détecter la présence de PFAS a été réalisée sur la plupart des sites. Une étude descriptive du sol est ensuite menée dans les lieux où cela est nécessaire. Elle doit permettre d’évaluer la gravité de la contamination et de déterminer si un assainissement est nécessaire ou non.
Cette étude descriptive a déjà été effectuée dans 106 dossiers et 92 d’entre eux ont déjà été évalués. Parmi ceux-ci, un assainissement du sol a été jugé nécessaire dans 49 cas. « De nombreuses études descriptives du sol auront encore lieu dans les années à venir », a affirmé Jan Verheyen, porte-parole de l’Ovam. « Il est donc probable que le nombre de sites nécessitant un assainissement du sol soit bien plus élevé. »
Des recommandations selon la contamination
Les études réalisées ont permis de lever les mesures « no regret », qui incitaient les riverains de sites contaminés à ne pas consommer les œufs de leurs poules ou les légumes de leur potager par précaution. Ces mesures ont été remplacées par des lignes directrices concrètes qui varient en fonction de la gravité de la contamination. Aucune mesure n’est appliquée dans les zones où aucune contamination aux PFAS n’a été détectée.
Sur les sites touchés par une contamination mineure mais où aucun assainissement des sols n’est nécessaire, des recommandations non-contraignantes ont été émises, sur la manière s’utiliser le sol contaminé par exemple. En cas de contamination importante, des mesures de sécurité et des restrictions, comme l’interdiction de consommer les légumes de son jardin ou d’utiliser l’eau souterraine pour arroser, peuvent être imposées.
