Oceanix City. © Oceanix City

Oceanix, une ville flottante conçue pour accueillir les réfugiés climatiques (en images)

Marie Gathon Journaliste Levif.be

Cela ressemble à de la science-fiction, c’est pourtant un projet bien réel. L’ONU soutient la construction d’une plateforme flottante qui servirait à accueillir les réfugiés climatiques.

Alors que la montée des eaux due au réchauffement du climat menace les villes côtières, Oceanix City a été imaginé par ONU-Habitat (Programme des Nations unies pour les établissements humains) pour abriter les réfugiés climatiques. Près d’un tiers de la population mondiale vit dans les zones côtières : soit 2.4 milliards de personnes menacées par la montée des eaux.

L’élaboration d’une ville flottante, telle qu’Oceanix, a pour ambition de faire vivre des personnes sur l’eau de manière durable, tout en respectant la vie sous-marine.  » Oceanix lance une nouvelle industrie avec des technologies qui répondent aux besoins de l’humanité en matière de logement, d’énergie, d’eau et de nourriture sans nuire aux écosystèmes marins « , peut-on lire sur le site internet du projet réalisé par l’architecte Bjarke Ingels. Les structures devraient également être conçues pour résister aux éventuelles inondations, tsunamis et autres ouragans.

Oceanix ambitionne de devenir une sorte de  » paradis  » flottant pour une  » communauté florissante de personnes qui s’intéressent à la planète et à toutes les formes de vie qui la composent « .

Elle serait composée de plateformes flottantes de 15.000 m2, soit l’équivalent de deux terrains de foot. Chacune pouvant contenir jusqu’à 300 habitants. Six plateformes formeraient un  » village « , une ville serait composée de six villages, soit environ 10.000 habitants au total, rapporte le SciencePost.

Les matériaux utilisés seraient durables et les bâtiments pas plus hauts que sept étages pour être certains de leur stabilité. Il n’y aurait ni voiture, ni camion. Les marchandises et les personnes seraient transportées par drone et sur des embarcations marines.

Oceanix City est prévue pour être autonome en énergie grâce à l’énergie solaire et l’énergie houlomotrice. De l’eau potable serait disponible également grâce aux dernières technologies d’évaporation, à des générateurs d’eau atmosphérique et à la récolte de l’eau de pluie. La nourriture y serait bio et produite sur place grâce à des systèmes de cultures à haut rendement. L’agriculture marine pourrait également y être expérimentée. Le traitement des déchets, en boucle fermée, les transformera en énergie, en matières premières agricoles et en matériaux recyclés.

Oceanix prévoit d’amarrer ces villes flottantes à 1,5 km des grandes villes côtières. Elles pourraient également être déplacées en cas de besoin.

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