Nucléaire: les niveaux de radioactivité ne révèlent « aucun problème particulier » en Belgique
En Belgique, il y a cinq sites nucléaires, dont les plus connus se situent à Tihange et Doel. Les rejets radioactifs de ces sites sont contrôlés chaque année afin de garantir le respect des limites légales de rejets fixées. En 2020, aucun problème n’a été détecté, souligne l’agence responsable de ces contrôles.
Les mesures dans le cadre de la surveillance des rejets radioactifs des grands sites nucléaires en Belgique et des niveaux de radioactivité n’ont révélé « aucun problème particulier » en 2020, souligne l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), dans son rapport.
« Les mesures de 2020 n’ont pas révélé de problème spécifique sur le territoire belge », annonce d’emblée l’AFCN. En effet, les sites « à tenir à l’oeil » sont déjà connus pour une contamination radioactive historique, comme en Campine, et sont surveillés de manière renforcée.
La tendance des rejets est « globalement stable » comparé aux années précédentes, à l’exception de l’incident de niveau 2 en 2019 au centre de recherche nucléaire SCK CEN à Mol. « Les rejets sont toujours largement en dessous des limites renseignées dans les autorisations de rejets. »
Surveiller le réseau hydrographique
L’AFCN pointe la nécessité de surveiller le réseau hydrographique Laak-Winterbeek-Nete-Escaut, « du fait de sa charge élevée en radioactivité artificielle et naturelle renforcée par l’activité humaine« .
Autour du site de la centrale nucléaire française de Chooz, « l’augmentation du tritium mesuré dans les productions agricoles devra être confirmée en 2021″, souligne le rapport.
Par ailleurs, les eaux du bassin de la Nete doivent subir des contrôles plus stricts, estime l’AFCN, à cause des rejets liquide de radioactivité artificielle du site de Mol-Dessel et de radium, « rejeté historiquement par les installations de Tessenderlo ».