Le Vif fait sonner le réveil climatique. Fort
Personne n’échappera au réchauffement climatique. Nulle part. Les climatologues s’alarment depuis longtemps. Mais, ces derniers mois, leur voix a été assourdie par l’omniprésence du coronavirus. Le Vif a choisi de remettre le défi principal de notre temps au coeur de l’attention. Car c’est vital. Littéralement.
Le réchauffement climatique s’est-il arrêté depuis que les jeunes ne manifestent plus le jeudi ? La calotte polaire fond-elle moins vite parce que le coronavirus concentre toute notre attention ? Allons-nous persister à affirmer que la canicule n’a rien à voir avec le climat ? Evidemment que non. C’est pourquoi, avec l’opération Le Réveil climatique, Le Vif a pris l’initiative de ramener la question la plus importante de notre temps là où elle doit être : au coeur des préoccupations.
Dans un manifeste – le livre Climat : état d’urgence offert aux abonnés avec ce magazine, vendu en librairie ou téléchargeable sur levif.be/reveil-climatique, le climatologue et professeur à l’UCLouvain, ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) Jean-Pascal van Ypersele et le biologiste et journaliste de Knack Dirk Draulans s’alarment.
« Les ports d’Anvers et de Zeebruges ainsi que la côte belge, très urbanisée, seront évidemment les plus touchés », explique Jean-Pascal van Ypersele. « La crise actuelle des réfugiés ne sera rien comparée à la vague d’humains qui déferlera sur nous nous lorsque de grandes parties du monde seront devenues invivables pour l’homme », met en garde Dirk Draulans. A côté de ce manifeste, quatre podcasts seront disponibles sur toutes les plateformes de téléchargement (Spotify, iTunes,…) et sur levif.be, à partir du 16 septembre. Avant-goût.
Episode 1, le 16 septembre. Montée des eaux, feux de forêt, ouragans… la réalité du changement climatique se confirme depuis des années. Beaucoup nient pourtant encore la responsabilité de l’être humain dans ce changement. Mise au point avec Jean-Pascal van Ypersele.
Episode 2, le 23 septembre. Les politiques ont le pouvoir d’amorcer un changement structurel pour lutter contre l’urgence climatique, donner un cadre aux actions de chacun. Ils pourraient cependant aller nettement plus loin.
Episode 3, le 30 septembre. En attendant, des citoyens font avancer les choses via des initiatives personnelles, des projets, des manifestations. Rencontre avec l’activiste Adélaïde Charlier, l’architecte Koen Vandewalle qui a construit la première maison-serre en Belgique et l’ingénieur Georges Grosjean, à la base du projet Gramme.
Episode 4, le 7 octobre. Ils estiment que les choses ne bougent pas suffisamment vite et que des actions chocs sont nécessaires pour réveiller les consciences. Extinction Rebellion compte près de 5 000 membres en Belgique. Parmi eux, Lyllou. Elle nous explique le pourquoi de son engagement.
Parce que c’est vital
Un manifeste, des podcasts et un dossier fouillé, aussi, autour d’une évidence : en 2050, la Belgique ne sera plus la même. Le réchauffement climatique produit déjà ses effets sur l’environnement, l’économie ou les inégalités sociales. Inévitablement, ceux-ci seront encore plus marqués à l’avenir. C’est pourquoi la Belgique a adopté, en avril 2017, un Plan national d’adaptation aux changements climatiques qui a abouti à une vaste étude. Etude dont les conclusions sont à découvrir dans Le Vif et qui analyse les coûts et gains de ce changement à l’échelle belge et régionale, en santé, agriculture, infrastructures, productivité au travail, énergie ou apport des écosystèmes.
Si Le Vif sonne le réveil climatique, ce n’est donc pas pour semer la panique ou parce que Greta Thunberg le dit, mais parce que c’est vital. Littéralement. Pour nous tous. Bonne lecture, bonne écoute
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