Le modèle agricole préconisé par le Giec? Celui vers lequel tend la Wallonie
Les recommandations du dernier rapport du Giec, consacré à la gestion durable des sols et à la sécurité alimentaire, vont dans le même sens que le modèle d’agriculture familiale prédominant en Wallonie, a souligné vendredi la Fédération wallonne de l’agriculture (Fwa).
Dans son rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat préconise notamment l’adoption de régimes alimentaires équilibrés reposant sur des aliments à base de plantes, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les fruits et légumes, les fruits à coque et les graines et des aliments d’origine animale produits dans des systèmes résilients, durables et à faibles émissions de gaz à effet de serre. Le Giec se prononce également en faveur d’une réduction du gaspillage alimentaire, alors que 25 à 30% de la production mondiale de nourriture est gaspillée.
Dans son rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat préconise notamment l’adoption de régimes alimentaires équilibrés reposant sur des aliments à base de plantes, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les fruits et légumes, les fruits à coque et les graines et des aliments d’origine animale produits dans des systèmes résilients, durables et à faibles émissions de gaz à effet de serre. Le Giec se prononce également en faveur d’une réduction du gaspillage alimentaire, alors que 25 à 30% de la production mondiale de nourriture est gaspillée.
La Fwa rappelle que les prairies permanentes, qui « représentent 47% de la superficie agricole wallonne », sont de véritables puits de carbone et compensent en partie les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture. Une étude réalisée par Gembloux Agro-Bio Tech a confirmé cette réalité. L’élevage est essentiel à cet égard puisque pour jouer pleinement son rôle de puits de carbone, la prairie doit être pâturée par des ruminants. Ces derniers, contrairement à l’être humain, parviennent à valoriser la biomasse produite, c’est-à-dire l’herbe et sa cellulose que le corps humain ne peut digérer. En retour, les déjections animales maintiennent la fertilité de la prairie, dont les racines de l’herbe stockent du carbone présent dans l’atmosphère.