La Belgique intègre « l’Opep de l’éolien en mer »
La Belgique a officiellement rejoint ce mardi, avec huit autres pays, l’Alliance mondiale pour l’éolien en mer (GOWA), destinée à encourager le développement de l’éolien offshore.
L’alliance a été lancée en présence de la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten, et voit la Belgique s’associer dans l’éolien offshore avec des pays voisins comme les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni mais aussi la Colombie, les Etats-Unis, le Japon, l’Irlande et la Norvège.
Notre pays veut faire de la mer du Nord « une grande centrale d’énergie durable », selon les mots de la ministre belge. La Belgique, dont l’éolien en mer s’est fortement développé ces dernières années, va partager son expertise dans le domaine avec d’autres pays et ainsi accélérer la transition vers cette énergie renouvelable.
GOWA ambitionne d’atteindre d’ici 2030 une capacité d’énergie éolienne en mer d’au moins 380 gigawatts (GW).
Quant au gouvernement fédéral, il s’est fixé l’objectif de tripler la capacité d’énergie éolienne installée en mer du Nord (dans les eaux territoriales belges) d’ici 2030 (de 2,2 à 6 GW) et même de la quadrupler d’ici 2040 (jusqu’à 8 GW, soit suffisamment pour approvisionner chaque famille belge). Cela passera notamment par le développement de la zone Princesse Elisabeth et le recours à des éoliennes plus puissantes.
Ces projets ambitieux s’accompagnent d’une plus grande interconnexion avec les pays voisins. Le câble sous-marin Nemo Link relie déjà la Belgique et le Royaume-Uni et une deuxième interconnexion est prévue. Un projet de câble électrique entre la Belgique et le Danemark est également dans les cartons.