La Belgique intègre la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples
La Belgique a rejoint la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples (High Ambition Coalition for Nature and People), a indiqué lundi le cabinet de la ministre fédérale du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi. Cette initiative, qui réunit une soixantaine de pays, porte l’objectif de protéger 30% des terres et des mers d’ici 2030.
Les gouvernements fédéral et régionaux ont approuvé la participation de la Belgique à cette Coalition, qui pointe la dégradation et la perte des écosystèmes comme l’un des principaux facteurs de la perte mondiale de biodiversité.
Le groupement réclame l’adoption de cette cible « 30×30 » lors de la 15e session de la Conférence des parties de la Convention des Nations unies pour la diversité biologique (COP 15), qui se tiendra en Chine au mois d’octobre. Ce rendez-vous international définira les objectifs poursuivis pour la protection de la nature et des écosystèmes dans le monde.
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« En rejoignant la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, la Belgique s’engage à prendre ses responsabilités, à oeuvrer avec ses partenaires au sein de l’Union européenne et des pays tiers au renforcement des connaissances et des capacités, ainsi qu’à mettre un terme au déclin de la biodiversité et des écosystèmes naturels à l’échelle du monde », souligne le cabinet de Mme Khattabi.
« La protection des écosystèmes marins dans les eaux internationales est une priorité pour notre pays », a ajouté Vincent Van Quickenborne, ministre fédéral de la Mer du Nord. Outre la protection de 30% des terres et des mers d’ici 2030, la Coalition défend une meilleure gestion des zones déjà protégées, notamment grâce à une hausse des fonds publics et privés alloués, et des mécanismes clairs à mettre en place pour aider la nature à « récupérer ».
La ministre wallonne de l’Environnement Céline Tellier a souligné le lien entre lutte contre le réchauffement climatique et protection de la biodiversité, notamment pour mieux combattre les épisodes de sécheresse et d’inondations.
Pour Alain Maron, ministre bruxellois chargé de la Transition climatique et de l’Environnement, « les liens manifestes entre notre santé et la préservation des écosystèmes viennent une nouvelle fois d’être mis en évidence. Ceci doit être un appel fort à l’action ». « La COP15 sera une étape cruciale pour l’adoption d’un cadre mondial pour la protection de la biodiversité, qui demandera des engagements forts. »
La ministre flamande de la Nature, Zuhal Demir a, elle, souligné les « efforts constants nécessaires pour assurer l’avenir de la biodiversité en Flandre ».
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