Il y a actuellement plus d'1 milliard de véhicules thermiques en circulation © belga image

Trois infographies qui montrent que nos placements servent encore à financer une économie carbonée

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Le financement de l’économie est le facteur qui pèse le plus sur le climat. Voici trois infographies qui le montrent.

On parle très peu des émissions de gaz à effet de serre cachées ou indirectes. Selon Frédéric Chomé, consultant en gestion environnementale: «Une fois qu’ils ont consommé, des gens restent avec de l’argent. S’ils le gardent sous l’oreiller, cet argent n’émet pas de gaz à effet de serre. S’ils le déposent en banque, pour de l’épargne ou de l’investissement, cet argent émet du gaz à effet de serre. Parce que le principe même du fonctionnement d’une banque est d’être capitalisée, elle fera faire des petits à cet argent. Donc elle s’en servira pour des investissements, des crédits. Comme il n’y a pas de régulation en Belgique sur ce qu’on peut ou pas financer au départ des comptes épargne ou des comptes courants, les banques font ce qu’elles veulent. Concrètement, 1500 euros en banque équivaut à une tonne de CO2. Donc, dès qu’on a cinquante mille euros, sur des comptes financiers, des placements, un compte épargne, cela représente trente tonnes. Trois fois plus que ce qu’on nous attribue individuellement annuellement.»

Envie d’en débattre ? Le mercredi 19 avril, à Flagey, le Vif organise un grand débat sur l’impact de l’épargne sur le climat. Inscrivez-vous dès à présent.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire