On a toutes les raisons d’être optimiste !

Comme dans la chanson de Charles Trenet, Eric Domb veut faire de son parc animalier un jardin extraordinaire, qui rend hommage à l’Homme et à toutes les merveilles qu’il a crée sur Terre. Un discours optimiste que l’on entend rarement et qui sonne, malheureusement, étrangement dans le contexte actuel. Compte rendu de la troisième soirée inspirante organisée par Le Vif/L’Express à l’occasion du lancement du Nouveau Renault Espace.

 » On a tendance à oublier que l’animal le plus fabuleux au monde est l’être humain. Je sais que cet avis ne fait pas l’unanimité et que cela peut déranger. Il y a suffisamment de monde pour montrer toutes les saloperies que l’homme est capable d’inventer. Alors, laissez-moi être celui qui montre ce que nous savons faire de bien. « 

Vu le contexte de ces dernières semaines, voire de ces derniers mois, les propos d’Eric Domb peuvent faire sourire par leur naïveté. Ils peuvent aussi faire réfléchir, comme l’ont fait les huit lecteurs du Vif/l’Express invités à partager une soirée avec le fondateur du jardin animalier Pairi-Daiza à l’occasion du lancement du nouveau Renault Espace.

Regardez ici la vidéo de la soirée avec Eric Domb :

L’homme est surtout capable d’agir avec responsabilité

Basé sur l’observation de nos sociétés, l’optimisme provocateur d’Eric Domb n’est pas un doux fantasme. Il est le fruit d’une curiosité et d’une ouverture d’esprit qui l’ont conduit dans plus de 60 pays à travers le monde. Depuis 1993 et la mise en chantier de son parc, c’est sur ces valeurs qu’il s’est appuyé pour construire et présenter à un public toujours plus nombreux les mondes merveilleux de Pairi Daiza.  » Contrairement aux animaux qui fonctionnent par instinct, l’homme est capable d’agir avec responsabilité. Cette responsabilité nous permet de concevoir le meilleur, avec respect pour la nature et pour les hommes. Cela vaut d’être mis en scène, et c’est ce que nous faisons à Pairi Daiza. « 

Chaque vérité n’est pas universelle

Le parc est ainsi l’interprétation d’un conte qui a bercé son enfance. Dans ce dernier, le monde est une sphère sur laquelle un miroir reflétant la vérité et la beauté. Ce dernier se serait brisé et répandu en 1.000 morceaux sur la Terre.  » Que vous soyez de gauche ou de droite, conservateur ou progressiste, croyant ou agnostique, chacun détient un fragment de ce miroir. Le problème est que certains font l’erreur de penser que leur morceau est la vérité universelle. « 

Caché au milieu de nulle part entre Mons et Ath, le jardin d’Eric Domb essaie, à son échelle, de rétablir cette unicité qui devrait relier l’humanité. Les visiteurs de Pairi Daiza sont ainsi invités à découvrir les beautés du monde et de la nature :  » J’ai conscience d’avoir une chance extraordinaire de pouvoir voyager partout dans le monde. Mon jardin est un concentré de ce que j’ai vu de plus magnifique sur Terre et je suis heureux de pouvoir la partager avec le plus grand nombre. « 

Le bonheur passe par l’espérance et la diversité

La démarche d’Eric Domb ne s’arrête pas là. A la représentation de la beauté, il veut ajouter, à ce qui fut jadis une austère abbaye cistercienne, celles de l’espérance et la diversité :  » J’aime apporter ces valeurs humanistes dans un lieu qui s’est voué, neuf siècles durant, au dogmatisme et à l’intolérance.  » Totalement opposée à celle des moines, l’idée de ce jardin est de présenter les réponses que l’homme a apportées au sens de l’existence. On y découvre ainsi, autre autres, un temple bouddhiste, un site hindouiste ou, bientôt, un espace dédié aux francs-maçons :  » Ces tentatives de réponses détiennent sans doute chacune une part de vérité. Quand elles s’expriment par l’architecture ou par l’art des jardins, cela ressemble à une gentille encyclopédie que les hommes de bonne volonté ont essayé d’élaborer à travers les siècles. Et bien que ce parc soit souvent un enfer à gérer au quotidien, c’est, pour moi, la plus belle idée du bonheur.  »

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