« La création est le moteur principal de mon existence »
Partageant ses rêves et ses aspirations avec huit lecteurs du Vif/L’express autour d’un diner étoilé au » Chalet de la Foret « , Peter de Caluwe milite pour plus d’écoute et de solidarité.
Personnalité inspirante s’il en est, Peter de Caluwe n’a, lui, pas vraiment de héros : « Difficile de donner un nom. Pour moi, un héros doit être empathique, confiant dans l’être humain et surtout visionnaire. Il y a beaucoup de gens sur lesquels on voudrait se modeler. Mais personne ne peut recréer un original. » S’appuyant sur ses propres expériences, il préfère se remettre en cause pour choisir ses propres valeurs.
Regardez ici la vidéo de la soirée avec Peter de Caluwe :
Vidéos produites par Lws Production.
Prendre le temps d’apprendre et de douter
» Une des premières choses à apprendre de la vie est que le fait d’avoir, à priori, raison n’existe pas. » A l’écoute de toute critique constructive, et loyale, il s’est, hier, donné le temps d’apprendre et de douter. Perfectionniste et exigeant, il en tire aujourd’hui sa force et ses convictions. Sans jamais baisser les bras, ni céder à la facilité.
Témoin sensible de notre société asociale, Peter de Caluwe rêve d’un monde où régneraient harmonie et beauté : » La création est le moteur principal de mon existence. Chaque jour, mon objectif est de me réveiller en réfléchissant à ce que je peux faire pour rendre la vie plus belle. «
L’alternative est dans la solidarité et dans l’évidente nécessité de remettre l’Humain au coeur du système.
Sans solidarité, le monde n’est rien
Aujourd’hui sous les feux de la rampe, il n’a de cesse de faire partager ses coups de gueule et les valeurs auxquelles il croit. » Dans un monde malheureusement dirigé par l’économie et le court terme, le système doit se recentrer sur l’individu. Nous n’avons pas d’autres choix que de créer l’osmose entre les diversités. Et cela ne pourra se faire sans s’appuyer sur l’éducation et la culture. A mettre de coté ces deux notions fondamentales, nous risquons de créer des générations sans conscience. C’est effrayant. Je plaide pour que les gens se retournent sur leur histoire. Ils n’auront alors d’autres choix que de se rendre compte que l’alternative est dans la solidarité. Et que la rencontre et le partage avec l’autre sont des moteurs sans lesquels l’humanité ne pourra pas survivre. »
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