Georges-Louis Bouchez

Politique

Georges-Louis Bouchez

1. Biographie

Georges-Louis Bouchez, 38 ans, est le président du MR depuis le 28 novembre 2019. Il y a pris la succession de Charles Michel, qui s’apprêtait à devenir président du Conseil européen.  

Le libéral est né à Frameries, puis ayant vécu à Colfontaine et Quaregnon, il a effectué sa scolarité à Mons. Titulaire d’un master en droit à l’ULB, il a entamé son parcours politique au sein du cabinet de Didier Reynders, ministre des Finances, en 2009.  

Au sein du parti, il est devenu en 2016 délégué général à l’animation et à la prospective du Centre Jean Gol. En mars 2019, Charles Michel le nomme porte-parole de la campagne. Il deviendra président des libéraux francophones quelques mois plus tard. 

Au niveau communal, à Mons, sa toute première participation à une élection remonte à 2006. Tête de liste en 2012, il occupe pendant deux ans et demi un poste d’échevin, avant de devenir en 2014 député régional et communautaire, en remplacement de Jacqueline Galant. Après la démission de cette dernière, Georges-Louis Bouchez ne peut redevenir échevin, en raison de la rupture du pacte de majorité par Elio Di Rupo, à Mons. 

Georges-Louis Bouchez est sénateur coopté depuis 2019. Parmi ses autres attributions, il est président du club de football des Francs Borains depuis 2020.

2. Ses tops, ses flops

Georges-Louis Bouchez a quelquefois été considéré comme le poil à gratter de la Vivaldi depuis son premier jour, ses partenaires de gouvernement pouvant lui reprocher de faire de la «participopposition». Son caractère assertif, sa personnalité clivante et son hyperactivité sur les réseaux sociaux auront déjà pu lui valoir quelques inimitiés au moment des négociations post-électorales, en 2019 et 2020. 

Un des principaux incidents le concernant est survenu précisément lors de la formation du gouvernement fédéral, ce qui lui avait valu des remontrances en interne. Constituant le casting gouvernemental, il avait choisi de replacer Denis Ducarme, ministre sous la Suédoise, au sein du gouvernement wallon et au détriment de la ministre Valérie De Bue. Les quotas de genre au sein de l’exécutif régional ne le permettaient cependant pas, l’obligeant à faire machine arrière. 

Dans un registre plus léger, le grand public se souvient aussi de son passage dans l’émission de VTM Special Forces : wie durft win (Forces spéciales : qui ose gagne), de son abandon précipité et de la fameuse séquence «colle ton zizi à la barre». 

La législature n’a pas été de tout repos au niveau régional wallon, où Jean-Luc Crucke a quitté son poste de ministre, puis le MR, à la suite de divergences de vue avec la ligne du parti. 

Parmi les principaux acquis du MR au fédéral, et plus particulièrement de Georges-Louis Bouchez, figure la prolongation des réacteurs de Tihange 3 et Doel 4, accompagnée d’un accord avec Engie pour la gestion des déchets nucléaires à long terme. 

3. Vie privée en bref

Très présent sur le plan médiatique et des réseaux sociaux, Georges-Louis Bouchez est un peu plus discret concernant la sphère privée. En couple avec Lucie Demaret, conseillère communale à Ham-sur-Heure-Nalinnes, il est le père depuis début 2024 d’un petit garçon prénommé Charles-Louis. 

4. Sa place sur les listes électorales en

2024

Le 9 juin, Georges-Louis Bouchez participera à ses deuxièmes élections fédérales, en tant que tête de liste dans le Hainaut. La circonscription hainuyère verra s’affronter quelques personnalités, dont le président du PS, Paul Magnette, le coprésident d’Ecolo, Jean-Marc Nollet, la députée fédérale PTB Sofie Merckx et l’ancien ministre MR passé chez les Engagés, Jean-Luc Crucke. 

5. Ce que prédisent les sondages

Selon le Grand Baromètre Ipsos-RTL-Le Soir de mars 2024, Georges-Louis Bouchez arrive en douzième position des personnalités sélectionnées par les Wallons pour jouer un rôle, désignée par 26% des répondants (54% ne voulaient pas le voir jouer un rôle). Ce sondage crédite le MR de 20,5% (=) des intentions de vote en Wallonie. 

D’après les résultats du sondage Kantar-Le Vif de février 2024, le MR était crédité de 19,9% (- 0,6%) d’intentions de vote en Wallonie, pour les élections fédérales. Selon cette même enquête, à la question (ouverte) de savoir qui les représente le mieux, les Bruxellois le citent en troisième position (5,7% des répondants). A la question inverse de savoir qui les représente le plus mal, les Wallons le citent en premier lieu (15,6% des répondants) et les Bruxellois, là aussi, en troisième position (5,3% des répondants). 

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