Georges Gilkinet

Georges Gilkinet

1. Bio express

Georges Gilkinet est né le 25 janvier 1971. Il est ministre fédéral de la Mobilité au sein du gouvernement d’Alexander De Croo, ainsi que vice-premier ministre. Il a par ailleurs présidé le Conseil communal de sa commune d’Assesse, située au sud de Namur, entre 2012 et 2020.   

Avant de devenir ministre, il a été député fédéral Ecolo pendant 13 ans, entre 2007 et 2020. Il y était spécialisé dans les finances, le budget et la lutte contre la fraude fiscale. Pendant quelques mois, il a également été co-président du groupe Ecolo-Groen à la Chambre. 

Licencié en journalisme, il a notamment travaillé pour Canal C (devenue Boukè), la télévision locale namuroise. Mais sa carrière politique a débuté en 2001, à l’âge de 30 ans, en tant que collaborateur du ministre de l’Enfance de la Communauté française, Jean-Marc Nollet. Il a ensuite été conseiller au groupe parlementaire Ecolo à la Chambre, jusqu’à son élection en 2007.  

2. Ses tops/flops

Les dossiers sur la table du ministre de la Mobilité étaient nombreux en début de législature : nouveau contrat de gestion de la SNCB et de Skeyes, survol de Bruxelles, prix et accessibilité du train… Durant cette législature, Georges Gilkinet a renouvelé le contrat de gestion de la SNCB et le contrat de performance d’Infrabel, qui patientaient depuis 2012. Avec des objectifs dont le ministre avait fait son cheval de bataille : une augmentation de 10% de l’offre totale de trains, des trains plus modernes, avec plus de place pour les personnes à mobilité réduite. 

Contrairement aux souhaits de Gilkinet, les prix des billets, en revanche, ont augmenté, de 8,73% en moyenne au mois de février 2023, par exemple. Et rien dans le contrat de gestion n’empêche que ce soit à nouveau le cas à l’avenir. 

Par ailleurs, la fermeture de 44 guichets et la possibilité évoquée par la SNCB de fermer 22 points d’arrêts parce qu’ils sont trop peu fréquentés ont fait grincer des dents. Enfin, la diminution de la ponctualité, contrairement à ce qu’espérait le premier écologiste ministre de la Mobilité depuis 20 ans, ternit aussi quelque peu son bilan. 

Sur un autre point, le ministre de la Mobilité a aussi été épinglé sur l’emploi de conseillers détachés au sein de son cabinet. Un est détaché de la SNCB mais toujours payé par l’entreprise publique, ce qui lui a été reproché. Un autre est expert en contrôle aérien de Skeyes et conseille le Ministre dans la question du survol de Bruxelles. Dans les deux cas, le ministre se justifie en disant qu’il procède comme son prédécesseur, qui employait déjà les collaborateurs en question.  

3. Vie privée en bref

Georges Gilkinet aime la course à pied, un hobby qu’il a transmis à ses deux enfants. Il est aussi amateur de sport en général. Il a d’ailleurs effectué ses premiers pas dans le monde du travail comme journaliste sportif.

4. Sa place sur les listes électorales en 2024

Georges Gilkinet se représentera comme tête de liste aux élections fédérales dans la circonscription de Namur. Au niveau local, il devrait figurer sur la liste Ecolo à Assesse.  

5. Ce que prédisent les sondages

Les tendances conjointes de recherche Google Trends montrent que le vice-premier Ecolo et ministre de la Mobilité a été plutôt régulièrement recherché sur le moteur de recherche.  

Cela dit, cela ne signifie pas qu’il soit particulièrement populaire auprès des Wallons. En juin 2023, on le retrouve en effet seulement en 24ème position des personnalités que les Wallons souhaitent voir jouer un rôle à l’avenir. 16% seulement des sondés par Le Baromètre RTL-Ipsos-Le Soir lui feraient confiance, contre 39% qui ne souhaitent pas qu’il rempile dans un rôle politique de premier plan. Sa courbe de popularité ne semble pas s’infléchir avec le temps, ni selon les instituts de sondage. En effet, dans la dernière enquête menée par Kantar pour la RTBF et La Libre, il figure en 25ème position dans le classement des personnalités politiques favorites des Wallons : 20% d’entre eux disent souhaiter que Georges Gilkinet joue encore un rôle à l’avenir. 

 

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