
Publicité, coupes dans le divertissement… Philippot précise la diète de la RTBF
Mise à la diète par le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la RTBF a dégagé plusieurs postes d’économies après un audit interne, a indiqué son administrateur général Jean-Paul Philippot dans une interview à L’Echo samedi.
Outre des droits sportifs revus à la baisse, « il y aura aussi moins de soirées de divertissement« , relève M. Philippot, sans préciser quels programmes pourraient ainsi passer à la trappe. Les fictions – notamment françaises – feront également les frais de cette cure d’amaigrissement. L’administrateur du média public francophone promet toutefois de maintenir les investissements dans les fictions belges.
De manière générale, c’est le linéaire qui est visé. Le numérique sera donc épargné, alors que le boulevard Reyers s’y est investi « pour toucher les jeunes générations ». La RTBF compte d’ailleurs « renforcer et clarifier » son offre dans ce domaine.
La radio-télévision belge francophone reverra aussi ses frais de fonctionnement, le nombre de voyages sera réduit et tous les services de support seront mis à la diète, énumère encore l’administrateur général.
Côté recettes, « nous souhaitons réintroduire la publicité dans la matinale de La Première et sur La Trois après 20h00« , pointe-t-il notamment.
Concernant le personnel, Jean-Paul Philippot mise sur l’activation d’incitants pour favoriser les départs volontaires à la pension, tandis que des départs naturels ne seront pas remplacés.
« Au total, un peu plus de 160 équivalents temps plein, soit 9% de nos effectifs, disparaîtront à l’horizon 2028« , calcule-t-il. « Lors de mon arrivée en 2002, nous étions encore 2.700, contre un peu moins de 2.000 aujourd’hui. »