Le tumulte règne à la VRT après un double licenciement. Frederik Delaplace, CEO du média public, est appelé mercredi à s’expliquer devant le Parlement flamand.
La crise à la VRT s’invite au Parlement flamand: une commission ad hoc se réunira mercredi à 14h pour discuter de la situation au sein du groupe média de service public de la Communauté flamande. Le CEO de la VRT, Frederik Delaplace, y sera invité à s’expliquer sur les récents changements dans les postes à responsabilités.
En fin de semaine dernière, la VRT avait annoncé le départ de son directeur « contenu » Ricus Jansegers, dont les méthodes étaient décriées depuis un certain temps, mais aussi le licenciement de la « netmanager » des chaînes Eén et Canvas, Lotte Vermeir. Ces deux départs ne sont qu’un élément d’un plan d’actions censé ramener de la sérénité dans une direction « contenu » déchirée entre supporters de l’un et de l’autre.
Une enquête du service bien-être avait donné lieu à un rapport d’un médiateur indépendant, le Néerlandais Rob van Eijbergen, qui constatait une dynamique d’organisation « perturbée » opposant deux camps. Un constat encore illustré durant le week-end par deux lettres ouvertes de collaborateurs et visages connus de la VRT, la première regrettant que Lotte Vermeir soit mise à la porte, la seconde soutenant que son style de management n’était pas non plus irréprochable.
La VRT doit « sortir de la culture du ragot« , expose lundi le médiateur dans les pages du Morgen. Rob van Eijbergen sera lui-même attendu au Parlement flamand mercredi, ainsi que le ministre des médias sortant Benjamin Dalle (CD&V) et la présidente du CA Frieda Brepoels, étiquetée N-VA.
Groen et l’Open Vld souhaitaient réunir la commission Media du Parlement flamand pour discuter de l’affaire, mais les commissions parlementaires de la nouvelle législature ne sont pas encore constituées. Ce sera donc une commission ad hoc.
