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«On rencontre un animal mignon dans une animalerie, on a envie, tout à coup, de l’accueillir chez soi, sans être toujours en capacité de le faire dans de bonnes conditions.»

Pour Céline Tellier (Ecolo), ministre wallonne du Bien-être animal, s’exprimant au parlement wallon le 15 juin, le délai de réflexion imposé par l’obtention d’un permis de détention aura raison des achats impulsifs d’animaux.

«Il conviendra d’outiller les communes rapidement afin que la procédure de délivrance soit la plus rapide et fiable possible.»

Arnaud Ransy, pour l’Union des villes et communes de Wallonie, souligne la charge administrative supplémentaire pour les communes. Il sera fait preuve de souplesse et de tolérance dans la mise en service du permis de détention d’ici au 30 septembre.

«Selon nous, le système wallon n’empêchera pas un ménage d’adopter un chien. Si monsieur est déchu du permis, madame produira le document…»

La porte-parole du ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt (DéFI), dans Sudinfo, précise que la Région bruxelloise envisage plutôt un permis centré sur les nouveaux animaux de compagnie (NAC), peut-être lié à une formation ou à un petit examen.