Les dangers du CBD
C’est avec beaucoup d’inquiétude que j’ai lu votre article sur le » cannabis thérapeutique » (Le Vif/L’Express du 2 mai). Peu de personnes semblent au courant d’au moins six alertes sérieuses concernant l’utilisation du cannabidiol (CBD), à savoir : 1) A l’inverse du THC, le CBD augmente la pression intraoculaire avec des conséquences graves à court/long terme : induction de glaucome, aggravation d’un glaucome préexistant et induction d’une résistance au traitement du glaucome […] 2) Le CBD, par son action au niveau du foie, va modifier le profil pharmacodynamique et donc la concentration sanguine de plusieurs centaines de médicaments s’ils sont pris en même temps. […] 3) La prise combinée de CBD et d’alcool va encore diminuer davantage les capacités d’un conducteur à réagir devant un obstacle […] 4) Le CBD, dans 3 à 4 % des cas, provoque une hépatite qui reste » silencieuse » mais qui témoigne d’une souffrance du foie, la nocivité de la persistance dans le temps de ces anomalies étant encore à ce stade inconnue. 5) La prise chronique de CBD chez certains patients épileptiques est responsable d’une augmentation démontrée du risque de pneumonie probablement par inhibition de l’immunité en relation avec la prise de CBD. 6) La prise chronique de CBD est impliquée dans des modifications inquiétantes de l’ADN et des chromosomes. Tout cela n’implique pas que le CBD n’est pas une molécule intéressante d’un point de vue thérapeutique, dans certaines situations et en toute connaissance de cause. Mais de là à banaliser le produit…
Changer notre optique
Le monde va mal. Notre pays va mal. Notre région va mal. L’homme va mal. Non. C’est faux. Certaines choses vont mal alors que l’immense majorité des choses de notre vie va beaucoup mieux qu’il y a cinquante, cent ou mille ans. A l’instar de Steven Pinker (Le Vif/L’Express du 25 avril dernier), je dirais que nous regardons la vie par le mauvais bout de la lorgnette. […] Nous devons changer, nous, Wallons d’abord, notre mentalité. Nous devons cesser d’être et de penser en » assistés « , nous devons être fiers de notre identité. Nous devons changer notre façon d’élever nos enfants. Nous devons les mettre dans un environnement tel qu’à tous les niveaux, ils puissent étudier, lire, jouer, créer. Nous devons valoriser, dès leur petite enfance, toutes les orientations professionnelles : intellectuelles ou manuelles. Cessons de comparer l’ingénieur et le manutentionnaire, les deux sont indispensables. A ce changement en profondeur, qui ne se fera pas en une génération, demandons au politique la » carotte devant l’âne » qui sera une allocation substantielle, pour chaque jeune qui voudra se former dans un domaine professionnel en pénurie. Et les profiteurs ? S’ils ne fina- lisent pas leur formation, ils remboursent. J’oubliais : il serait bon que nos décideurs osent dire et faire ce qu’ils pensent être bon et ne disent ou ne font pas afin de ne pas déplaire à leur base.
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