Guérilla antibéton

Le Vif

Voilà des gens courageux, combatifs et positifs ; j’admire leur volonté de préserver leur cadre de vie que des projets immobiliers (ou autres) veulent modifier ou bétonner pour le profit principal de quelques promoteurs et de quelques politiciens (Le Vif du 4 août). Comme l’admet Fabien dans l’article «Le sauvetage de la butte du Celly»: «C’est difficile de sortir du “tous pourris” mais nous ne voulons pas y tomber.» La première question qui me vient à l’esprit est: «un espace boisé de 83 hectares vendu par la Province 1,8 million d’euros», est-ce un prix normal pour du terrain à bâtir? Plus loin, un paragraphe me semble tellement juste: «C’est incroyable le nombre de cas où des politiques se prétendent en faveur de la participation citoyenne mais où, dans la pratique, on se trouve face à des portes fermées ou des manœuvres dilatoires. Ça nourrit des réactions antipolitiques, qui ne sont plus des recherches d’alternatives mais qui aboutissent à un rejet global du système.» Dans mon cas, cette «réaction antipolitique» et cette suspicion du «tous pourris» est alimentée par la lecture du livre Le Clan Reynders, de Philippe Engels (éd. Kennes), qui fait d’ailleurs référence à quelques enquêtes parues dans Le Vif et que tout citoyen devrait lire pour comprendre comment fonctionnent nos politiciens (et pas seulement le MR). Cela me fait penser aussi à votre article «Les maïeurs, ces MacGyver des territoires» sur les 24h/24 des bourgmestres (Le Vif du 14 juillet) qui me choque pour son éloge de cette fonction. A se demander pourquoi tout politique se bat pour obtenir ce poste si éprouvant! Tellement éprouvant qu’il permet, par exemple, à une bourgmestre d’exercer en même temps le métier de directrice d’école!?!

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