Eradiquer le braconnage d’animaux sauvages
Alors qu’au cours de la dernière décennie le nombre d’éléphants en Afrique de l’Est a été divisé par deux, le Kenya a annoncé en octobre avoir doublé sa population de pachydermes depuis 1989. Le pays fait figure d’exemple dans la lutte contre les chasseurs d’ivoire et compte aujourd’hui près de 35 000 individus. Une excellente nouvelle pour les éléphants qui sont l’une des premières victimes du braconnage: 30 000 individus sont tués annuellement. Mais une multitude d’autres espèces, comme les rhinocéros, les tigres, les tortues marines ou les grands singes, subissent le même sort. Le commerce illégal de la vie sauvage serait ainsi la seconde cause du déclin des espèces et le quatrième trafic mondial le plus important après la drogue, la contrefaçon et la traite d’êtres humains, générant chaque année un bénéfice de plus de 10 milliards de dollars. Le WWF a lancé il y a quelques années l’objectif Zéro braconnage, un appel aux pays concernés pour qu’ils éliminent la chasse illégale de leur territoire, avec des résultats encourageants comme au Kenya. Autre initiative récente: un Zoohackathon européen organisé en novembre en France sous l’égide de plusieurs fondations. Pendant deux jours, les participants ont planché sur le développement de solutions technologiques pour aider à lutter contre le trafic d’espèces sauvages.
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