Burna Boy
«Love, Damini»
Comme l’écrivait récemment Olivier Lamm, dans sa chronique de Love, Damini pour Libération: «l’Occident n’est plus le centre de gravité de la musique qui circule le plus dans le monde.» En l’occurrence, Burna Boy incarne bien ce changement de paradigme. Si, comme on a pu encore s’en apercevoir au festival des Ardentes, son nom a encore du mal à percer par ici, le Nigérian est bien l’une des plus grandes stars de la planète. Un statut que devrait encore renforcer ce nouvel album, son sixième. Certes, sur les 19 (! ) titres proposés, Burna Boy prend plusieurs fois le temps de s’égarer, poussant parfois trop loin le crossover (For My Hand). Mais le plus souvent, il peaufine son afropop, colorée au dancehall et au r’n’b (Solid), jusqu’à la rendre assez imparable.
Distribué par warner.
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