Bravo Zuhal Demir!
Le désastre énergétique que nous subissons est le résultat de fautes politiques graves accumulées au cours des deux dernières décennies en Europe et en Belgique. On pourrait développer la stupide création du marché bancal de l’électricité, la catastrophe de l’«Energiewende» que l’Allemagne a imposé comme modèle à suivre, la poussée dogmatique à grand renfort de subsides des énergies renouvelables intermittentes, les lois de sortie du nucléaire dont celle de 2003 en Belgique est un cas d’école de la bêtise… mais la place nous manque. Je vais plutôt spécifiquement réagir à votre article «Zuhal Demir, une saute d’humeur atomique» (Le Vif du 5 janvier) qui s’amuse à fustiger la ministre flamande de l’Energie. […] Madame Demir se préoccupe du futur énergétique de la Flandre. Elle et son parti, la N-VA, sont convaincus, à juste titre à mon sens (et à celui de la majorité des citoyens consommateurs/payeurs au vu des derniers sondages), que l’électricité d’origine nucléaire doit être une composante importante du mix énergétique en Flandre. Elle prend donc ses responsabilités en investiguant le potentiel de coopération avec les Néerlandais, qui envisagent la construction de nouvelles centrales nucléaires […]. Il est légitime que la ministre se préoccupe, avec une vision de long terme, de la fourniture en électricité décarbonée, fiable et économique de sa Région. Il faut applaudir cette initiative. A l’inverse, on ne peut que pleurer sur le désastre que nous concoctent le Premier ministre De Croo et sa ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten. Si ce n’était si lamentable, c’est d’eux qu’il faudrait se moquer au lieu de fustiger Zuhal Demir.
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