Christian Clot, explorateur de l’extrême: « Croire qu’on pourra tout faire à l’identique avec des énergies nouvelles, c’est une erreur »
Comment les êtres humains vivent-il la déconnexion la plus totale au fin fond d’une grotte ? Ou les chaleurs les plus extrêmes, auxquels ils feront face de plus en plus ? Et comment les enjoindre d’agir contre le réchauffement climatique ? L’explorateur franco-suisse Christian Clot tente d’y répondre aux quatre coins du monde.
Cinq cents kilomètres en solitaire dans l’un des endroits les plus secs et chauds au monde, le désert du Dasht-e-Lut, en Iran (60 °C à l’ombre, 2% d’humidité). Trente jours dans la forêt tropicale d’Amazonie et ses 44 °C et 100% d’humidité. Puis la Patagonie australe, en Amérique du Sud, pour éprouver le milieu le plus changeant de la planète (- 20 °C, 90% d’humidité). Enfin, trente jours au cœur de la Sibérie orientale, avec ses terrifiants – 65 °C. Que cherche l’explorateur franco-suisse Christian Clot, pourvu de capteurs sur le crâne, dans ces lieux aussi grandioses qu’inhospitaliers? Depuis plus de vingt ans, le fondateur du Human Adaptation Institute, par ailleurs chercheur et écrivain, s’attelle à explorer le cerveau humain, une fois poussé aux confins de ses limites physiques et psychologiques.
Sa mission «Adaptation», quatre fois trente jours en solo, menée de 2016 à 2017, ne constituait qu’une étape préparatoire à des projets encore plus vastes. A l’occasion de «Deep Time», en 2021, Christian Clot a emmené quatorze volontaires dans une grotte froide et humide pendant quarante jours, histoire d’observer le rapport au temps sans lumière naturelle ni communication vers l’extérieur. De décembre 2022 à juin 2023, il a une fois de plus parcouru trois lieux extrêmes, cette fois en compagnie de vingt personnes lambda (dix femmes et dix hommes sélectionnés parmi plus de 1 500 candidatures reçues), en vue d’ajouter une dimension sociale à l’expérience, là aussi sujette à une analyse scientifique par la suite. Le nom de code de cette mission, «Deep Climate», fait inévitablement écho aux plus grands défis de ce siècle: comment enrayer le changement climatique? Comment l’humain s’adaptera-t-il aux conditions de demain? Et comment l’enjoindre de passer à l’action à sa propre échelle, dans une société où chacun reporte l’effort ou la responsabilité sur l’autre?
« On peut s’en désoler, mais notre cerveau n’est pas fait pour avoir envie de moins. »
Autogestion, acceptation, émerveillement, adaptation, coopération… La survie aux quatre coins de la planète fait étrangement écho aux indispensables préceptes qui, dans la vie de tous les jours, revêtiront une importance cruciale dans un futur en profonde mutation.
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Vos expéditions avec un petit groupe de personnes, issues de tous les horizons, ont succédé à celles que vous effectuiez en solitaire. Etait-ce prémédité?
Christian Clot : Jusqu’en 2004, je partais surtout pour découvrir le système planétaire, les différents milieux et leurs interactions. Les missions avaient notamment pour but d’effectuer des prélèvements scientifiques. Ce faisant, j’ai été confronté à deux choses: des conditions humaines souvent complexes, avec des situations proches de la mort, et les difficultés des populations de pays pauvres ou instables face auxquelles on se sent démuni. Par la suite, j’ai rencontré des organismes pour tenter de monter des missions ensemble, mais ce n’était pas toujours facile. A partir de 2012, j’ai pris une décision qui a constitué un basculement: la création de mon propre institut, doté d’unités spécialisées et des financements nécessaires pour se consacrer pleinement à l’adaptation humaine.
En quoi consiste cette thématique?
Je travaille sur la capacité de l’humain à faire face au changement, qu’il soit à venir ou déjà là. Il y a évidemment le changement climatique, avec une attention particulière à l’arrivée des grandes chaleurs, à l’incertitude liée aux tempêtes, aux incendies, aux inondations… Et puis, on ne peut pas négliger les changements sociétaux que cela implique, notamment les mouvements de population. On se rend compte à quel point on est loin d’avoir les connaissances scientifiques nécessaires pour faire face à ce qui se présente devant nous. Des changements, il y en a bien sûr toujours eu. Mais c’est à mon sens la première fois qu’ils affecteront la quasi-totalité de la population mondiale. Quand survient une guerre, on peut identifier l’ennemi. Là, on est face à quelque chose qui nous dépasse. On sait qu’on en est en partie responsable et qu’il faudra changer les paradigmes de compréhension. Pour le moment, on n’y est pas encore.
En quoi le fait d’éprouver les conditions les plus extrêmes de la planète nous éclaire-t-il sur ce qu’implique le changement pour l’homme?
Plus on avance dans la thématique de l’adaptation, plus on s’aperçoit qu’elle est particulièrement liée au ressenti émotionnel. Pour comprendre ce que vit un humain dans un nouveau climat, il faut pouvoir l’observer. D’où la volonté, à travers l’expédition Deep Climate, de placer des personnes qui n’ont pas l’habitude de certains climats dans ces environnements. Nous n’en sommes qu’aux débuts. Mais peut-être pourrons-nous identifier des mécanismes récurrents chez tous, qui leur auront permis de se mettre en adéquation avec ces nouvelles conditions.
Survivre dans des conditions extrêmes pendant une durée déterminée n’est pas comparable au changement tel qu’on le perçoit dans la vie quotidienne, ni au caractère graduel du réchauffement climatique. N’est-ce pas un biais significatif?
Quand on évoque un réchauffement global moyen de + 1 °C, + 2 °C, voire + 4 °C, cela implique des épisodes ponctuels très violents. Un seul exemple: à Jalalabad, en 2021, la population est passée d’une température de 32 °C à 52 °C en 24 heures. Cette vague de chaleur a duré trois semaines. Le réchauffement climatique va accroître le nombre de phénomènes extrêmes, et les humains devront y réagir très vite. Il n’y aura pas tant une sensation de gradualité que d’immédiateté. Toute étude scientifique présente des biais, et dans notre cas, on part de très loin. Il nous fallait donc poser quelques bases. Par ailleurs, à côté des missions de vingt personnes, nous menons d’autres études sur un public plus large mais qui, elles, ne peuvent aller aussi loin: on ne peut pas leur faire d’IRM, leur placer des capteurs… La conjonction des deux approches doit permettre de tisser une compréhension supérieure de ce qu’implique le changement sur le plan physique et psychologique.
«Je n’entends que des appels à l’adaptation structurelle. Il faut changer nos maisons, nos voitures, nos énergies. Mais je n’entends personne parler de la base fondamentale à ces changements: nous», écriviez-vous récemment…
C’est un aspect clé. Tout ce que l’on met en œuvre aujourd’hui vise à garder nos vies telles qu’elles sont. Je ne suis ni collapsologue ni de ceux qui pensent qu’on doit vivre sans moyens de confort modernes. Mais croire qu’on pourra tout faire à l’identique avec des énergies nouvelles, c’est une erreur. Avant, on se chauffait avec de la graisse de baleine. Le pétrole les a sauvées. Aujourd’hui, l’électricité est censée arrêter le pétrole, mais elle créera d’autres problèmes. On est dans une sorte de fuite en avant. On sait que l’on doit changer nos comportements et décider collectivement de ce que l’on est prêts à réduire. Pour cela, il faut se recentrer sur l’humain.
Moins de déplacements, moins de viande, moins de chauffage en hiver… De nombreux changements apparaissent comme une longue liste de privations. L’humain peut-il apprécier des conditions de confort différentes de celles qu’il considère aujourd’hui comme acquises?
On n’arrive pas encore à faire passer un message de changement ou de sobriété sans parler d’arrêter quelque chose. Il faut créer un narratif différent. L’adaptation passera, entre autres, par une projection mentale, par une capacité à imaginer un futur. Si on nous dit qu’il sera forcément moins bien qu’aujourd’hui, personne n’aura envie d’y aller. Or, ce n’est pas parce que j’utilise moins mon téléphone portable que c’est nécessairement moins bien. Le problème est que les autorités publiques, comme les grands défenseurs de l’environnement, n’ont pas encore compris comment fonctionne le cerveau humain. On peut s’en désoler, mais il n’est pas fait pour avoir envie de moins. Un des plus beaux moments de mes expéditions, à cet égard, fut avec Deep Time. Ne plus être soumis, pendant quarante jours, à l’afflux permanent d’informations, de contenus de streaming, de notifications du monde extérieur, a procuré une sensation de plénitude chez les quinze personnes. L’un des mots les plus entendus était «liberté», alors même que nous étions enfermés dans une grotte par 10 °C et 100% d’humidité. Entre notre confort actuel et l’extrême de conditions comme celles de Deep Time, nous avons une grande marge de manœuvre qui ne nuira en rien à notre bien-être, que du contraire. Beaucoup de choses sont perçues comme des nécessités alors qu’elles ne le sont pas.
Dans vos expéditions collectives, tous faisaient face aux mêmes conditions de manière égale. Dans une société marquée par les inégalités, l’une des phrases souvent entendue pour justifier l’inaction individuelle est «pourquoi est-ce à moi de faire un effort?». N’est-ce pas une différence majeure?
Deep Climate est une mission dont l’objectif est de comprendre une série de caractéristiques d’adaptation liées à des conditions climatiques nouvelles. D’autres travaux s’approchent davantage de cette question. On a tous une attente sur l’autre, qui doit forcément faire plus que moi qui suis moins que lui. Et ce, quelles que soient les sociétés: ce n’est pas l’apanage de l’Occident. La coopération ne doit pas nous amener à penser que c’est à l’autre de résoudre nos problèmes. Or, notre système éducatif est basé là-dessus: on acquiert un savoir qui est mis au service d’un système, censé apporter les solutions. Il faut donc revoir fondamentalement notre éducation profonde. Que ce soit en prenant moins l’avion ou en arrêtant la viande, chaque action que l’on mène individuellement est en fait collective.
S’il est question de revoir l’éducation, où placer le curseur entre la collectivité et la responsabilité individuelle?
Des méthodes utilisées dans l’histoire et dans certains pays ont fait leurs preuves. Parmi elles, il y a le fonctionnement par projet. Dès qu’un enfant a 5 ans, il lui faut comprendre ce qu’est un projet et collaborer avec d’autres pour qu’il aboutisse à la fin de l’année. Ensuite, il y a le statut du professeur. On est encore dans un système très descendant: je suis devant vous et je vous impose mon savoir. On peut amener les élèves à questionner ce savoir. Il faut aussi ajouter de la variabilité, à travers des expériences nouvelles, de l’improvisation, de la prise de parole… Autant d’éléments plutôt négligés dans le système éducatif en Europe, sauf peut-être dans des pays comme la Finlande ou les Pays-Bas. Enfin, il faut restaurer le contact avec la nature, que beaucoup d’enfants perdent complètement. Au Rwanda, après le génocide, cette approche développée à partir du système scolaire a contribué à recréer un pays.
L’urgence climatique nécessite des changements plus rapides qu’un ou deux sauts générationnels. Le changement profond est-il compatible avec l’horizon 2040, voire 2030?
On peut changer en moins d’une génération. Cela demande toutefois une volonté très forte à l’échelle politique et des responsables d’entreprise. Je ne brandis pas du tout l’anticapitalisme. Mais aujourd’hui, le résultat d’une entreprise est uniquement basé sur sa réussite économique, pas sur ses externalités. Il est encore financièrement intéressant d’en acheter une, de tout détruire puis de la revendre avec une forte plus-value si elle a généré des bénéfices. Si demain, une loi imposait d’ajouter les externalités sociales et environnementales, beaucoup de choses changeraient. Une entreprise a la capacité de se transformer bien plus rapidement qu’une collectivité. Beaucoup considèrent qu’un pays prônant cela ruinerait sa compétitivité, car les autres ne suivraient pas. La réalité est que cela ne durera que deux ou trois ans. Le changement climatique n’épargne aucune région. Même les nations que l’on pense cyniques le comprennent. Hormis les Etats-Unis, je ne connais aucun autre pays, y compris la Chine, qui ne se pose pas ces questions. Tout le monde attend que quelqu’un fasse le premier pas. Quand ce sera fait, je suis convaincu que les autres suivront. On sous-estime le pouvoir de l’exemplarité.
Pensez-vous qu’à l’échelle individuelle, les changements de comportements puissent survenir de manière significative sans un cadre contraignant?
Aujourd’hui, on se voit obligé de mettre des contraintes parce qu’on n’a pas fait le travail éducatif suffisant. Mais tant qu’elles s’appliqueront à l’ensemble de la population, elles seront contreproductives. Un citadin n’aura aucun problème à passer à la voiture électrique, contrairement à celui qui vit avec le salaire minimal ou dans un endroit pauvre en transports en commun. L’Europe a cette tendance à imposer uniformément une seule et même vision à l’ensemble de ses Etats membres. Dans un tel contexte, les gens ne peuvent que se révolter. Il faut accompagner la responsabilité individuelle de telle manière à ce qu’elle corresponde au niveau et au positionnement social: on ne peut pas demander le même effort à un grand patron et à un ouvrier. Agir de la sorte est plus compliqué que de prendre des décisions technologiques. Mais face à l’immense complexité de ce qui arrive, on ne peut se satisfaire de la facilité.
Avec vos expéditions, vous soulignez le rôle de l’émerveillement, fondamental pour se projeter dans l’avenir. Cependant, le quotidien ne ressemble pas souvent aux paysages majestueux que vous explorez.
L’émerveillement ne passe pas nécessairement par l’éloignement. Au contraire, puisque le plus beau qui soit, c’est l’amour que l’on porte à une personne ou celui que l’on reçoit. L’émerveillement est cette capacité à chercher autour de nous des éléments qui nous font du bien. Chez l’un, ce sera admirer une sculpture sur un bâtiment. Chez une autre, regarder passer une libellule. Il nous faut cultiver cette envie de voir le beau, même dans les situations les plus pénibles, même dans une rue peu avenante. On peut se concentrer sur le négatif ou, au contraire, choisir de regarder le positif. Recommençons à décrire ce qui fonctionnera à l’avenir.
Une autre notion cruciale pour l’adaptation, dites-vous, est celle de l’acceptation. Décisive quand, par exemple, les éléments se déchaînent contre vous au milieu d’une tempête. N’est-ce pas une forme de fatalisme?
Il est vrai qu’en français, le mot prête à confusion. L’acceptation est, selon moi, notre capacité à considérer la situation exactement pour ce qu’elle est. Je ne peux arrêter le vent ou la pluie, ni échapper au soleil dans le désert. Une fois que je considère la situation pour ce qu’elle est, et non celle, fantasmée, que j’aurais préférée, je peux agir sur celle-ci. La société occidentale, selon moi, n’a toujours pas accepté le changement climatique, en continuant de croire qu’on pourra se contenter de petits ajustements.
Dans une expédition, la capacité à gérer ses ressources rappelle la nécessité de composer avec celles, limitées, qu’offre la planète. Pensez-vous qu’on puisse appliquer cette autogestion à nos modes de vie?
On ne peut changer quelque chose que si l’offre s’arrête ou si le consommateur cesse d’acheter. Cela ne revient pas à rejeter la faute sur le citoyen lambda. Nos travaux montrent que quand chaque personne se sent un peu responsable à son échelle, la situation globale s’améliore. Pour Deep Climate, chaque participant avait huit litres d’eau par jour à sa disposition, pour les femmes comme pour les hommes, quel que soit leur gabarit. Etait-il normal qu’une personne de 45 kilos reçoive autant de litres que quelqu’un qui en pèse cent? A priori, non. Au début, les gens ont râlé. Je leur ai dit de chercher une solution ensemble. Très naturellement, au bout de quelques jours, ceux qui avaient besoin d’un litre de moins l’ont donné à d’autres, et c’était fini. Finalement, personne n’a jamais dépassé ses huit litres. Nous devons accepter que nous avons tous, à notre échelle, une part de responsabilité potentiellement décisive.
Il vous reste un long travail d’appropriation scientifique des données de Deep Climate. A ce stade, avez-vous décelé quelques intuitions édifiantes?
Une personne n’est pas l’autre, mais on a constaté que les chaleurs extrêmes posent davantage problème que les autres conditions étudiées. Quand il fait froid, le fait de se resserrer est plutôt positif, au même titre que l’effort physique. Quand il fait très chaud, les participants ont moins envie d’être avec les autres. Ces conditions créent une apathie profonde, entraînent des difficultés sociales ou fonctionnelles. A l’avenir, il nous faudra aménager les horaires de travail en conséquence, comme dans les pays méditerranéens. Prévoir des endroits propices à des siestes fraîches dans les entreprises. De manière générale, Deep Climate a mis en évidence une compétence à la coopération assez forte, un peu moins dans le désert. On constate aussi que lorsqu’il y a un besoin commun, même des personnes qui ne s’apprécient pas travaillent ensemble à la résolution du problème.
A ce jour, quelle est la mission qui vous a le plus marqué?
Deep Time fut bluffante. On ne connaît pas grand-chose sur la gestion du temps par le cerveau humain. Je voulais mener une expérience hors du temps, mais en groupe. Au départ, j’étais assez nerveux, car on sait que parmi ceux qui ont fait cette expérience en solitaire, il y a eu des cas de dépression, voire de suicide par la suite. Par ailleurs, le casting comptait des personnes hyperactives dans la vie de tous les jours. Qu’allait-il se passer dans cette grotte? Pour encadrer la mission, il y avait une infirmière, un médecin, un système d’alerte vers l’extérieur en cas d’urgence absolue… J’avais prévu des tâches nous permettant d’être actifs environ sept heures par jour, entre les travaux scientifiques, la gestion du camp, la production de l’électricité en pédalant, la topographie de la grotte… Comme moyens de distraction, nous n’avions que les autres, la grotte et des livres. Alors que nos hypothèses étaient plutôt basées sur de potentiels troubles mentaux, les participants se sont sentis libérés d’un poids, celui des quantités d’informations que l’on reçoit. Tout va beaucoup trop vite dans nos sociétés. Nous n’avons plus d’espace cognitif pour penser, imaginer. Nous ne nous laissons même plus assez de temps pour vivre avec la terrible douleur du deuil. A l’avenir, nous devrions, par exemple, interdire les notifications. Prendre des décisions sociétales a priori anodines mais qui, mises ensemble, permettront de nous préserver.
Que prévoyez-vous à l’avenir pour le Human Adaptation Institute ?
Nous allons continuer nos travaux sur deux axes principaux. D’un côté, nous devons alerter les décideurs sur les mesures à prendre en matière de climat, en particulier par rapport à la chaleur. De l’autre, nous voulons dépasser le cadre des expéditions, en expliquant le rôle crucial de la capacité d’adaptation à la population. Il faut convaincre les gouvernements, les entreprises, les systèmes éducatifs du besoin d’intégrer ces notions comportementales dans les plans mis en place. Outre ses recherches scientifiques, l’institut a vocation à devenir un vecteur d’influence, grâce aux connaissances acquises.
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