Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a reçu mercredi le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders après l’arrestation d’un policier soupçonné d’avoir fourni des informations sur la sécurité de ce dernier à « un groupe criminel marocain », a rapporté mercredi la presse néerlandaise.
M. Rutte et le ministre de la Justice et de la Sécurité Stef Blok ont reçu M. Wilders après qu’un agent de sécurité a donné des informations classées secrètes sur les déplacements du dirigeant du Parti de la Liberté (PVV), selon les médias. « Je ne fais jamais de commentaire sur de telles rencontres », a seulement déclaré ensuite M. Rutte à des journalistes.
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L’agent en question, dont l’identité n’a pas été révélée, faisait partie d’une équipe chargée de sécuriser les espaces publics avant des apparitions d’hommes politiques ou de membres de la famille royale, selon le quotidien De Telegraaf.
« Si je ne peux pas avoir une confiance aveugle dans (l’équipe) chargée de me protéger, (…) c’est inacceptable! « , a réagi M. Wilders dans un tweet.
Le porte-parole de la police nationale Dennis Janus a confirmé à l’AFP qu’un agent arrêté lundi était soupçonné de « violation de secrets officiels », sans plus de précisions sur les investigations en cours.
Geert Wilders, 53 ans, s’est notamment fait remarquer par ses virulentes prises de position anti-islam. Selon les dernier sondages avant les élections législatives du 15 mars, son parti a le vent en poupe face au Parti libéral (VVD) de M. Rutte.
Lors du lancement officiel de sa campagne, samedi dernier près de Rotterdam, il s’en est pris à des Marocains, qu’il a traités de « racaille ».
S’il parvenait au poste de Premier ministre, M. Wilders a entre autres promis de faire confisquer les corans, fermer les mosquées et écoles islamiques, rétablir le contrôle des frontières et interdire l’entrée de migrants en provenance de pays islamiques.
