Vladimir Poutine veut raviver l’idéologie du «monde russe». © belgaimage

Vladimir Poutine officiellement candidat à l’élection présidentielle russe

La candidature de l’actuel président de la Russie pour le scrutin de mars prochain a été validée par les autorités.

Les autorités russes ont annoncé lundi avoir validé la candidature de Vladimir Poutine à l’élection présidentielle de mars, scrutin que le chef d’État doit dominer, l’opposition ayant été largement muselée par la répression.

« La Commission électorale russe a enregistré la candidature de Vladimir Poutine au poste de président », a indiqué cette institution sur Telegram. L’actuel président âgé de 71 ans, au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, avait officialisé en décembre son intention de briguer un nouveau mandat lors du scrutin qui se déroulera du 15 au 17 mars.

Boris Nadejdine, seul opposant potentiel à Vladimir Poutine

Alexeï Navalny, toujours en prison, ne pourra participer au scrutin

L’élection fait figure de simple formalité, les détracteurs du Kremlin ayant été laminés par la répression, en particulier depuis l’assaut russe contre l’Ukraine il y a bientôt deux ans. Un opposant, Boris Nadejdine, tente encore de faire valider sa candidature, qui a suscité un certain engouement inattendu ces dernières semaines.

Des dizaines de milliers de Russes se sont mobilisés pour signer la pétition nécessaire à l’enregistrement de sa candidature. Il compte remettre mercredi plus de 100.000 paraphes de soutien de concitoyens mercredi à la Commission électorale centrale, l’organisme, sous contrôle du pouvoir, qui approuve ou rejette les candidatures. Ce vétéran de la vie politique, peu connu du grand public, a déclaré à l’AFP se faire peu d’illusion sur l’issue du scrutin mais espérer que cela marquera le « début de la fin » de l’ère Poutine.

L’élection aura lieu sur trois jours, du 15 au 17 mars. Une révision constitutionnelle permet à Vladimir Poutine de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036. La quasi-totalité des opposants d’envergure, à l’exemple du militant anticorruption Alexeï Navalny, ont été jetés en prison ou poussés à l’exil.

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