Soupçons de corruption au Parlement européen: la chambre des mises en accusation prolonge la détention préventive d’un suspect
La chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé mardi de retirer à Niccolo Figa-Talamanca le régime de la surveillance électronique dans sa détention préventive, dans le cadre de l’enquête sur des faits présumés d’organisation criminelle, corruption et blanchiment autour du Parlement européen.
Niccolo Figa-Talamanca, actif dans des ONG (dont « No Peace Without Justice« ), va donc devoir rester derrière les barreaux. La chambre du conseil lui avait accordé le régime du bracelet électronique le 14 décembre dernier, mais le parquet fédéral avait fait appel de cette décision. Sa détention préventive est donc simplement prolongée.
Un autre suspect, l’ex-eurodéputé Pier Antonio Panzeri, devait passer en chambre des mises mardi. Sa défense a demandé que le traitement de son dossier soit remis à plus tard. Cela aura lieu le 17 janvier, communique le parquet fédéral.
Pier Antonio Panzeri, ex-eurodéputé et fondateur de l’ONG « Fight Impunity », est en détention préventive depuis début décembre, comme l’eurodéputée Eva Kaili et le compagnon de cette dernière. Ce dernier, Francesco Giorgi, n’a pas fait appel de la décision de la chambre du conseil de prolonger sa détention préventive, le 14 décembre dernier.