© AFP

Un été miraculeux pour l’Italie

Olivier Mouton Journaliste

Après l’Eurovision et l’Euro de football, voilà une moisson record de médailles aux Jeux olympiques de Tokyo avec le 100 mètres et le 4X100 mètres.

C’est l’été de tous les superlatifs pour l’Italie, en culture et en sport. Après avoir connu la détresse profonde de la crise sanitaire, qui a débuté en europe en dévastant le Nord du pays, le pays connait une période euphorique susceptible de mettre un peu de baûme sur le coeur – à l’image des médailles d’or belges de jeudi.

Ce vendredi, les sprinters italiens ont remporté le relais 4X100 mètres pour la première fois de leur histoire. Ce succès de prestige fait suite à l’incroyable victoire de l’Italien Lamont Marcell Jacobs lors de la course phare du 100 mètres: c’est le premier lauréat de lère consécutive à la domination outrancière d’Usain Bolt. Un exploit d’autant plus improbable que les Italiens n’étaient plus monté sur le podium dans cette discipline depuis 1948.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

L’Italie vole au-dessus de ces Jeux olympiques. Avec dix médailles d’or et pas moins de trente-huit médailles au total, elle a déjà battu de deux médailles son record historique des Jeux de 1932 et 1960. Elle se retrouve désormais au septième rang des pays dans le tableau des médailles.

Le bel été italien avait commencé à la fin du printemps avec la victoire à l’Eurovision. Depuis, les chansons du groupe Måneskin caracolent en tête des hit parade dans le monde entier.

Cette incroyable série s’est prolongée avec un sacré inattendu à l’Euro de football, trois ans après la terrible désillusion de la russie, la Squadra Azzura ayant échoué à se qualifier pour le Mondial. L’équipe de Mancini évoquait alors éla nécessité de faire le gros dos ensemble, de miser sur le collectif plutôt que sur le talent individuel, même s’il peut faire la différence, écrivions-nous alors. Et le rejet de tout nationalisme idiot pour céder la place à une identité fière, mais ouverte. »

Dans le drame de l’année passée, l’Italie a-t-elle puisé des énergies insoupçonnées, un supplément d’âme pour se relever?

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire