Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Maxime Prevot et le président de la RDC Felix Tshisekedi lors d'une audience avec le président de la RDC, à Kinshasa, RDC Congo, lundi 28 avril 2025.

Prévot rencontre Tshisekedi pour «pour maintenir haut à l’agenda» la situation du Congo

Maxime Prévot clôturait sa visite dans l’est de l’Afrique par une rencontre avec le président congolais, Félix Tshisekedi. Le ministre belge des Affaires Etrangères a répété sa volonté de soutenir la RDC.

« J’ai redit au président que la Belgique allait œuvrer pour maintenir haut à l’agenda de la communauté internationale » le conflit dans l’est du Congo, a indiqué Maxime Prévot (Les Engagés) lundi à l’issue d’une audience de plus d’une heure et demie auprès du président Félix Tshisekedi.

« Les exactions violentes qui s’y déroulent chaque jour sont un scandale que nous devons veiller à arrêter dans les meilleurs délais possibles », a-t-il poursuivi.

Maxime Prévot a été reçu en milieu d’après-midi à la « cité de l’Union africaine », anciennement « cité de l’O.U.A. », un impressionnant complexe qu’avait fait bâtir Mobutu Sese Seko à Kinshasa pour accueillir les chefs d’État africains invités au quatrième sommet de l’organisation, dans les années ’60.

Maxime Prévot considère le Congo comme un territoire agressé

À la sortie de sa longue entrevue avec le président Tshisekedi, il n’a pas mâché ses mots concernant le rôle du Rwanda: « la Belgique a été très claire sur ce dossier en considérant qu’il y avait un territoire agressé, et donc aussi un agresseur ».

Il ne faut pas pour autant « occulter la nécessité (…) d’initiatives pour renforcer, apaiser le dialogue national dans les frontières de la RDC », a-t-il ajouté plus tard. « Le président de la République en est bien conscient. »

Le Namurois et le président Tshisekedi avaient déjà échangé à la mi-février, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, alors que Maxime Prévot était ministre des Affaires étrangères depuis quelques jours seulement. La présidence congolaise avait communiqué dans la foulée, se réjouissant que le Belge « condamne clairement l’invasion rwandaise » et plaide aux niveaux européen et national pour des sanctions envers le régime de Kigali.

Avant d’atterrir à Kinshasa dimanche, Maxime Prévot a rendu visite vendredi et samedi aux présidents de l’Ouganda et du Burundi. Ces deux pays ont également des forces armées présentes dans l’est du Congo, sur base d’accords avec Kinshasa.

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