Le diplomate iranien, qui a servi de monnaie d’échange pour libérer Olivier Vandecasteele, aurait été torturé par la Belgique, dénonce une agence de presse iranienne.
L’épouse du diplomate iranien Assadollah Assadi, qui a fait l’objet d’un échange contre l’ex-détenu Olivier Vandecasteele, accuse la Belgique d’avoir torturé son mari, écrit jeudi l’agence de presse iranienne IRNA sur Twitter.
Tout comme la Belgique a accusé l’Iran de mener un simulacre de procès, l’Iran estime la même chose concernant le procès d’Assadollah Assadi, condamné en Belgique pour terrorisme. Sur le sol belge, où il a été emprisonné pendant 1.789 jours, le diplomate aurait passé 100 jours dans une cellule en réalité destinée aux prisonniers souffrant de déficiences mentales.
Assadollah Assadi aurait par ailleurs été mis trois mois à l’isolement, rapporte l’IRNA, sur la base de propos de son épouse. Toujours selon cette dernière, il aurait de plus passé 28 jours nu dans une sorte de bunker.
Le diplomate aurait par ailleurs été maltraité dans la cellule allemande où il a séjourné avant d’être extradé vers la Belgique, d’après sa compagne. Il y aurait eu un accès limité à l’eau potable. Pour Téhéran, la détention du quinquagénaire a toujours été illégale par définition, car il bénéficierait de l’immunité diplomatique.
