Nouvelle-Zélande: la Première ministre Jacinda Ardern va démissionner

La Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a annoncé jeudi qu’elle allait démissionner le mois prochain après plus de cinq ans au pouvoir.

Pour moi, il est temps », a-t-elle déclaré lors d’une réunion de son Parti travailliste. « Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie pour quatre ans supplémentaires », a-t-elle ajouté.

   Jacinda Ardern, 42 ans, était devenue Première ministre dans un gouvernement de coalition en 2017, avant de conduire le Parti travailliste de centre-gauche à la majorité absolue lors de l’élection suivante, trois ans plus tard.

   Elle a vu son parti et sa popularité personnelle chuter dans les récents sondages, alors que de nouvelles élections doivent avoir lieu cette année.

   Lors de sa première apparition publique depuis que le Parlement a entamé ses vacances d’été il y a un mois, Mme Ardern a expliqué qu’elle avait espéré profiter de cette pause pour trouver l’énergie nécessaire pour continuer à gouverner.

   « Mais je n’ai pas été en mesure de le faire », a-t-elle reconnu.

   Elle a annoncé que les prochaines élections se tiendront le 14 octobre prochain, et que d’ici-là, elle continuerait à exercer son mandat de députée.

   « Je ne pars pas parce que je crois que nous ne pouvons pas gagner les prochaines élections, mais parce que je crois que nous le pouvons et que nous le ferons », a-t-elle affirmé.

   Elle a indiqué que sa démission prendrait effet au plus tard le 7 février, et le caucus travailliste voterait pour désigner un nouveau chef dans trois jours.

   Le vice-Premier ministre, Grant Robertson, a aussitôt fait savoir qu’il ne serait pas candidat à la succession de Mme Ardern.

   La Première ministre sortante a assuré qu’il n’y avait aucune raison secrète derrière sa démission.

   « Je suis humaine. Nous donnons autant que nous le pouvons aussi longtemps que nous le pouvons, et puis c’est le moment. Et pour moi, ce moment est arrivé », a dit Mme Ardern. « Je pars parce qu’un poste aussi privilégié s’accompagne d’une grande responsabilité. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger, et aussi quand vous ne l’êtes pas ».

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