Les finalistes du World Press Photo Award (en images)
La fondation World Press Photo a dévoilé mercredi les photographies nominées pour la 61e édition du concours international. Elles sont réparties en huit catégories : problématiques contemporaines, environnement, information générale, projets à long terme, nature, personnes, sports et faits divers. Six clichés ont également été retenus pour concourir dans la catégorie » photo de l’année « .
Pour arriver à cette sélection, le jury a passé en revue 73 000 images, qui ont été prises par 4 500 photographes originaires de 125 pays différents. Elles ont été sélectionnées par une équipe de photojournalistes professionnels pour ce qu’elles racontent de notre monde, la façon dont elles le dévoilent, de la manière la plus juste et percutante qu’il soit. Le concours prend en compte tant les dimensions journalistiques qu’esthétiques du travail.
» Nous présentons des histoires qui font que les gens s’arrêtent, ressentent, réfléchissent et agissent « , explique la fondation. » Nous exposons ces histoires à un public mondial et encourageons le débat sut leur signification. «
Au total, 42 photographes provenant de 22 pays, dont la Belgique, ont été retenus. Le reporter belge Alain Schroeder a présenté dix photographies qui font partie des nominées dans la catégorie sport.
La remise des prix aura lieu lors d’une soirée de cérémonie le 12 avril à Amsterdam. Une exposition rassemblant les meilleurs clichés entamera une tournée internationale à travers 45 pays, en démarrant aux Pays-Bas les 13 et 14 avril. Les photographies récompensées sont également publiées dans un album.
Le concours a été lancé en 1955 et a depuis récompensé des dizaines d’images qui ont marqué l’histoire du photojournalisme. Elles sont aujourd’hui rassemblées dans une collection disponible en ligne.
Oriane Renette.
Les corps des réfugiés Rohingya sont disposés après que le bateau dans lequel ils tentaient de fuir la Birmanie ait chaviré à environ huit kilomètres de la plage d’Inani, près de Cox’s Bazar, au Bangladesh. Environ 100 personnes étaient sur le bateau avant qu’il ne chavire. Il y avait 17 survivants.
Aisha (14 ans) pose pour un portrait à Maiduguri, état de Borno, au Nigeria. Après avoir été kidnappée par Boko Haram, Aisha a été assignée à une mission de bombardement suicide, mais a réussi à s’échapper et à trouver de l’aide au lieu de faire exploser les bombes.
Une passante réconforte une femme blessée après que Khalid Masood ait foncé dans la foule sur le pont de Westminster à Londres, au Royaume-Uni, tuant cinq personnes et blessant des tas d’autres.
Les civils qui sont restés à Mossoul-Ouest après la bataille pour prendre la ville s’alignent pour obtenir de l’aide dans le quartier Mamun.
Un jeune garçon non identifié, qui a été emmené hors de la dernière zone de la Vieille ville contrôlée par l’EI par un homme suspecté d’être un militant, est soigné par un soldat des forces spéciales irakiennes.
José Víctor Salazar Balza (28) prend feu au milieu de violents affrontements avec la police anti-émeute durant des manifestations contre le président Nicolas Maduro, à Caracas, au Venezuela.
Un jeune rhinocéros blanc, drogué et les yeux bandés, prêt à être relâché dans le delta de l’Okavango, au Botswana, après sa relocalisation depuis l’Afrique du Sud pour le protéger des braconniers.
Les êtres humains produisent plus de déchets que jamais auparavant. Les différences entre les systèmes de gestion de déchets documentées entre 2016 et 2017, à Jakarta, Tokyo Lagos, New York, Sao Paulo et Amsterdam enquêtent sur la façon dont les sociétés gèrent – ou non – leurs déchets.
Traditionnellement, les filles de l’archipel de Zanzibar sont découragées d’apprendre à nager. Le projet Panje offre aux femmes et aux filles de la région l’occasion d’apprendre à nager en maillot de bain long, afin qu’elles puissent entrer dans l’eau sans compromettre leurs croyances culturelles ou religieuses.
Le Dr Suporn Watanyusakul montre à sa patiente Olivia Thomas son nouveau vagin, après une chirurgie de réaffectation sexuelle à l’hôpital à Chonburi, près de Bangkok en Thaïlande.
Malgré la chute de popularité de la corrida, les jeunes garçons d’Almeria, en Espagne, continuent d’apprendre les techniques dans une école de tauromachie locale trois fois par semaine, et lorsqu’ils ne sont pas dans l’arène, ils continuent leurs efforts dans les rues de la ville.
Au cours des dernières années, le macaque japonais, mieux connu sous le nom de singe des neiges, s’est habitué aux humains. Une population croissante de macaques dans les campagnes signifie que les singes attaquent les cultures pour survivre; dans les villes, les macaques sont apprivoisés et formés pour l’industrie du divertissement.
Un rapace se nourrit de déchets de viande dans les poubelles d’un supermarché de Dutch Harbor, en Alaska, aux États-Unis.
La région de la vallée de l’Omo, en Ethiopie est un environnement naturel extrêmement fragile qui abrite approximativement 200 000 habitants de plusieurs groupes ethniques différents. Cette zone change rapidement à cause de la construction du barrage Gibe III, qui a un impact environnemental et socio-économique très sévère sur la région.
Après des années de chaos social, de trafic de drogue et de corruption, beaucoup de Latino-Américains sont déterminés à se révolter contre les problèmes qui affectent leur pays. Le projet décrit la peur, la colère et l’impuissance des victimes au milieu de la terreur quotidienne des gangs de rue, des meurtres et de vols, et aborde aussi la récente tendance du « tourisme de drogue » dans les pays comme la Colombie.
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