Les autorités sud-coréennes veulent prolonger le mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol
Les autorités sud-coréennes ont fait savoir qu’elles allaient demander une prolongation du mandat d’arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, accusé de «rébellion» et d’avoir instauré la loi martial, début décembre.
Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) a annoncé, lundi, qu’il allait demander une prolongation du mandat d’arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, faute de pouvoir l’appréhender dans les temps.
Le mandat d’arrêt délivré le 31 décembre par un tribunal de Séoul expire lundi à minuit (16h GMT). « Nous comptons demander une prolongation aujourd’hui, ce qui nécessite d’indiquer les raisons du dépassement du délai standard de sept jours », a déclaré à la presse le directeur adjoint du CIO Lee Jae-seung.
Comme tous les jours depuis le 31 décembre, des centaines de partisans inconditionnels de M. Yoon sont présents, lundi matin, près du domicile du président déchu, prêts à en découdre en cas de nouvelle tentative d’arrestation. Ils sont surveillés par de nombreux policiers.
M. Yoon est accusé de « rébellion » pour avoir instauré par surprise la loi martiale le 3 décembre et envoyé l’armée au Parlement pour le museler, avant de faire marche-arrière peu après.