Les athées risquent la peine de mort dans 13 pays
Les athées, les humanistes et les libres penseurs risquent la peine de mort dans 13 pays, ressort-il mardi de l’édition 2013 du rapport intitulé « Freedom of Thought » de l’International Humanist and Ethical Union (Union internationale humaniste et éthique). Six pays européens sont également pointés du doigt pour leurs lois contre le blasphème.
Selon le rapport, la Belgique est un pays où la liberté de pensée, de conscience et de religion est protégée, entre autres, par la Constitution. En revanche, la Grèce, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, la Norvège et l’Islande sont pointés du doigt, dans la mesure où le blasphème ou la liberté d’expression concernant la religion y sont encore réprimés (en cas de trouble à l’ordre public ou d’incitation à la haine).
Il s’agit là d’un « mauvais signal », selon l’IHEU. « L’Union européenne encourage pourtant à distinguer les questions relevant de la conscience morale et celles relevant de la légalité. Le blasphème ne devrait pas être érigé en infraction pénale », estime la présidente de l’IHEU, Sonja Eggerickx. « Mais si ces six pays n’y parviennent déjà pas, comment peut-on espérer obtenir une amélioration dans les pays où les libres penseurs risquent la peine de mort? ».
A l’heure actuelle, ces pays sont au nombre de 13: il s’agit de la Mauritanie, du Soudan, de la Somalie, du Nigeria, du Yémen, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar, de l’Iran, du Pakistan, de l’Afghanistan, des Maldives et de la Malaisie.
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